A PROPOS

Je suis de gauche depuis l'enfance.Je suis membre de la CFDT depuis 2008.


dimanche, décembre 20, 2009

Rappel : La Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés/ Recall : Convention of Geneva of July 28th 1951(refugees)

La Convention de Genève sur les réfugiés a été signé par tous les Etats du monde sauf : la Libye, Cuba, le Guyana, le Liban, la Syrie, la Jordanie, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats, Oman, l’Ouzbékistan, le Pakistan, l’Inde, le Sri Lanka, le Népal, le Bhoutan, la Mongolie, le Bangladesh, la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam, Singapour, l’Indonésie, Bruneï, la Malaisie, Taïwan et la Corée du Nord./
The Convention of Geneva about refugees has been signed by all the States of the world except : Libya, Cuba, Guyana, Lebanon, Syria, Jordan, Iraq, Saudi Arabia, Kuwait, Emirates, Oman, Uzbekistan, Pakistan, India, Sri Lanka, Nepal, Bhutan, Mongolia, Bangladesh, Burma, Thailand, Laos, Vietnam, Singapore, Indonesia, Brunei, Malaysia, Taiwan and North Korea.


Article premier. — Définition du terme réfugié
A. Aux fins de la présente Convention, le terme "réfugié" s’appliquera à toute personne : (...)
2) Qui, par suite d’événements survenus avant le premier janvier 1951 et craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner.
Dans le cas d’une personne qui a plus d’une nationalité, l’expression "du pays dont elle a la nationalité" vise chacun des pays dont cette personne a la nationalité. Ne sera pas considérée comme privée de la protection du pays dont elle a la nationalité toute personne qui, sans raison valable fondée sur une crainte justifiée, ne s’est pas réclamée de la protection de l’un des pays dont elle a la nationalité.
C. Cette Convention cessera, dans les cas ci-après, d’être applicable à toute personne visée par les dispositions de la section A ci-dessus :
1) Si elle s’est volontairement réclamée à nouveau de la protection du pays dont elle a la nationalité ; ou
2) Si, ayant perdu sa nationalité, elle l’a volontairement recouvrée ; ou
3) Si elle a acquis une nouvelle nationalité et jouit de la protection du pays dont elle a acquis la nationalité ;

4) Si elle est retournée volontairement s’établir dans le pays qu’elle a quitté ou hors duquel elle est demeurée de crainte d’être persécutée ; ou
5) Si, les circonstances à la suite desquelles elle a été reconnue comme réfugiée ayant cessé d’exister, elle ne peut plus continuer à refuser de se réclamer de la protection du pays dont elle a la nationalité ;
Etant entendu, toutefois, que les dispositions du présent paragraphe ne s’appliqueront pas à tout réfugié visé au paragraphe 1 de la section A du présent article qui peut invoquer, pour refuser de se réclamer de la protection du pays dont il a la nationalité, des raisons impérieuses tenant à des persécutions antérieures ;
6) S’agissant d’une personne qui n’a pas de nationalité, si, les circonstances à la suite desquelles elle a été reconnue comme réfugiée ayant cessé d’exister, elle est en mesure de retourner dans le pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle ;
Etant entendu, toutefois, que les dispositions du présent paragraphe ne s’appliqueront pas à tout réfugié visé au paragraphe 1 de la section A du présent article qui peut invoquer, pour refuser de retourner dans le pays dans lequel il avait sa résidence habituelle, des raisons impérieuses tenant à des persécutions antérieures.
D. Cette Convention ne sera pas applicable aux personnes qui bénéficient actuellement d’une protection ou d’une assistance de la part d’un organisme ou d’une institution des Nations Unies autre que le Haut Commissariat des Nations Unies pour Lorsque cette protection ou cette assistance aura cessé pour une raison quelconque, sans que le sort de ces personnes ait été définitivement réglé, conformément aux résolutions y relatives adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies, ces personnes bénéficieront de plein droit du régime de cette Convention.
E. Cette Convention ne sera pas applicable à une personne considérée par les autorités compétentes du pays dans lequel cette personne a établi sa résidence comme ayant les droits et les obligations attachés à la possession de la nationalité de ce pays.
F. Les dispositions de cette Convention ne seront pas applicables aux personnes dont on aura des raisons sérieuses de penser :
a) Qu’elles ont commis un crime contre la paix, un crime de guerre ou un crime contre l’humanité, au sens des instruments internationaux élaborés pour prévoir des dispositions relatives à ces crimes ;
b) Qu’elles ont commis un crime grave de droit commun en dehors du pays d’accueil avant d’y être admises comme réfugiés ;
c) Qu’elles se sont rendues coupables d’agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies./



Article 1
definition of the term “refugee”
A. For the purposes of the present Convention, the term “refugee” shall
apply to any person who:
(1) Has been considered a refugee under the Arrangements of 12 May 1926
and 30 June 1928 or under the Conventions of 28 October 1933 and 10
February 1938, the Protocol of 14 September 1939 or the Constitution of
the International Refugee Organization;
Decisions of non-eligibility taken by the International Refugee Organization
during the period of its activities shall not prevent the status
of refugee being accorded to persons who fulfil the conditions of paragraph
2 of this section;
(2) As a result of events occurring before 1 January 1951 and owing to wellfounded
fear of being persecuted for reasons of race, religion, nationality,
membership of a particular social group or political opinion, is outside
the country of his nationality and is unable or, owing to such fear,
is unwilling to avail himself of the protection of that country; or who,
not having a nationality and being outside the country of his former
habitual residence as a result of such events, is unable or, owing to such
fear, is unwilling to return to it.
In the case of a person who has more than one nationality, the term “the
country of his nationality” shall mean each of the countries of which he
is a national, and a person shall not be deemed to be lacking the protection
of the country of his nationality if, without any valid reason based
on well-founded fear, he has not availed himself of the protection of one
of the countries of which he is a national.
B.(1) For the purposes of this Convention, the words “events occurring
before 1 January 1951” in article 1, section A, shall be understood to
mean either
(a) “events occurring in Europe before 1 January 1951”; or
(b) “events occurring in Europe or elsewhere before 1 January 1951”,
and each Contracting State shall make a declaration at the time
of signature, ratification or accession, specifying which of these
meanings it applies for the purpose of its obligations under this
Convention.
(2) Any Contracting State which has adopted alternative (a) may at any
time extend its obligations by adopting alternative (b) by means of a
notification addressed to the Secretary-General of the United Nations.
C. This Convention shall cease to apply to any person falling under the
terms of section A if:
(1) He has voluntarily re-availed himself of the protection of the country
of his nationality; or
(2) Having lost his nationality, he has voluntarily re-acquired it, or
(3) He has acquired a new nationality, and enjoys the protection of the
country of his new nationality;
(4) He has voluntarily re-established himself in the country which he left
or outside which he remained owing to fear of persecution; or
(5) He can no longer, because the circumstances in connexion with which he
has been recognized as a refugee have ceased to exist, continue to refuse
to avail himself of the protection of the country of his nationality;
Provided that this paragraph shall not apply to a refugee falling under
section A(1) of this article who is able to invoke compelling reasons arising
out of previous persecution for refusing to avail himself of the protection
of the country of nationality;
(6) Being a person who has no nationality he is, because of the circumstances
in connexion with which he has been recognized as a refugee
have ceased to exist, able to return to the country of his former habitual
residence;
Provided that this paragraph shall not apply to a refugee falling under
section A (1) of this article who is able to invoke compelling reasons
arising out of previous persecution for refusing to return to the country
of his former habitual residence.
D. This Convention shall not apply to persons who are at present receiving from organs or agencies of the United Nations other than the United Nations
High Commissioner for Refugees protection or assistance.
When such protection or assistance has ceased for any reason, without the
position of such persons being definitively settled in accordance with the
relevant resolutions adopted by the General Assembly of the United Nations,
these persons shall ipso facto be entitled to the benefits of this Convention.
E. This Convention shall not apply to a person who is recognized by the
competent authorities of the country in which he has taken residence as
having the rights and obligations which are attached to the possession of the
nationality of that country.
F. The provisions of this Convention shall not apply to any person with
respect to whom there are serious reasons for considering that:
(a) he has committed a crime against peace, a war crime, or a crime against
humanity, as defined in the international instruments drawn up to
make provision in respect of such crimes;
(b) he has committed a serious non-political crime outside the country of
refuge prior to his admission to that country as a refugee;
(c) he has been guilty of acts contrary to the purposes and principles of the
United Nations.

samedi, novembre 14, 2009

Vers une nouvelle Europe / Towards a new Europe

Ces derniers jours, s’est coordonnée une conjoncture mêlant différents points pouvant nous rassurer sur l’avenir de l’Union européenne mais qui doit ne pas nous faire oublier qu’il reste beaucoup à faire et que décidément, même si nos intentions sont marquées sous le sceau de l’utopie, la réalité, elle ne l’est pas !
Nous avons fêté la fin du bloc communiste qui avait littéralement congelé dans les froids de l’histoire la moitié de notre espace européen, marqué par un rapprochement franco-allemand. Rapprochement franco-allemand qui ose enfin aborder, du côté d’Angela Merkel, la notion de coordination des politiques et stratégies économiques.
La Pologne semble en transition, après avoir depuis 1989, marqué un atlantisme droit dans ses bottes, commence à déchanter de l’option « tout Etats-Unis » qui l’a embarqué dans le bourbier irakien et estime que seule la construction d’une défense européenne est une solution de long terme.
Enfin la décision, il y’a quelques jours de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, suite à la ratification par le président de la République tchèque (début novembre), libère enfin un minimum l’Europe politique, ne serait-ce que du carcan
d’Amsterdam et de Nice (traités de 1997 et 1999) et il est venu le temps de relancer cette « locomotive » européenne.
« Locomotive » qui malgré sa relative lourdeur, demeure le seul véhicule d’action dans le futur des pays européens, ceci à tout niveau et qui si elle suit le bon parcours peut largement amenuiser les effets d’un basculement de la puissance vers l’Asie, souligné dans le « Monde Diplomatique » d’octobre 2009.


· Le point noir actuel du budget et l’immobilisme écologique

Cela fait cinq ans que nous traînons cette question litigieuse du budget, suite à l’entrée des pays issus du PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) principalement en 2004 et qui a continué en 2007. Il s’agit, en effet de la volonté de rester à budget constant alors que nous sommes passés en 2004 de 15 Etats membres à 25 puis à 27 en 2007. Comment amarrer de nouveau ces pays qui connaissent encore, vingt ans après, une période de transition économique qui fait suite au système économique dit « socialiste » sans investir massivement par des fonds européens en augmentation ? C’est comme cela que l’Espagne, notamment a pu arriver à un niveau parmi les 10 plus grandes puissances économiques mondiales. Certes, cela ne fait pas tout, il faut aussi avoir une stratégie, une « vista » économiques mais cela aide amplement et marque la solidarité européenne entre Etats membres.

Il est dommage qu’un pays tel que le Royaume-Uni ait été le fer de lance de ce « front du refus », espérons que la Crise et la nécessité de recomposer sa stratégie économique et territoriale vont le faire évoluer.

A cela s’ajoute, depuis quelques années, la prise de conscience des pouvoirs publics de la nécessité d’une révolution écologique et de l’adoption, enfin d’une politique véritable de développement durable ou soutenable.
Or cela demande, hormis le courage politique, l’implication des Etats membres, y compris financière pour créer une vraie politique de développement soutenable.
Politique soutenable qui ne passe pas par l’accord bancal de Pozna’n (de décembre 2008, sous la présidence européenne de N.Sarkozy) qui finalement accorde encore une fois un « droit à polluer » qui plus est, par l’achat des entreprises les plus polluantes de franchises aux entreprises les moins polluantes.
Le prix du carbone n’est donc pas assez prohibitif pour les très grandes industries
(on doit pouvoir distinguer un prix du carbone pour les particuliers qui polluent en moyenne moins et un prix du carbone pour les entreprises, surtout les très grandes industries qui polluent le plus)
qui font de larges bénéfices afin que ces entreprises entreprennent d’autres modes d’activité moins polluants.
Cela passe par un paiement intégral par les très grandes industries pour passer en mode productif plus « vert », un cahier des charges très strict au niveau européen qui ait valeur de directive et par un investissement massif à échelle européenne dans les modes alternatifs d’énergie et dans la recherche pour l’énergie. Ce dernier point étant financé par le budget européen.
Se pose en trame de fond, l’idée future d’un impôt européen. Et c’est dans ce contexte que se prépare la conférence internationale de Copenhague qui vise à remplacer le protocole de Tokyo, une position commune forte européenne a du mal à remonter à la surface et l’on ne peut que souligner le vide sidéral d’une politique coordonnée écologique européenne qui n’existe pas encore, qui devrait aller jusqu’à fusionner tous les ministères de l’Environnement des Etats membres et avoir valeur de politique cadre européenne.


· Entre refonte et continuité des politiques étrangères de l’Union européenne

La création des deux nouveaux postes européens, prévus par le traité de Lisbonne, permet de pouvoir enfin poser les premiers jalons d’une politique européenne étrangère commune :
-le poste de Président du Conseil européen
-le poste de Haut Représentant pour les Affaires étrangères de l’Union.
Après le fiasco de 2003-2004 que nous avons vécu sévèrement en Europe sur la question de l’intervention ou non en Irak ; mais on peut aussi citer le flottement de l’attitude à adopter face à la Russie qui utilise une stratégie de blocus énergétique pour arriver à ses fins ou jouer sur l’impérialisme russe traditionnel en Ossétie du sud ou en Abkhazie (août 2008). Un pays comme l’Allemagne tergiverse entre fermeté et accords gracieux envers la Russie, ce qui la met en porte-à-faux par rapport à ses voisins centre européens de l’Union.

-}L’énergie, une question qui associe impératif soutenable et souveraineté énergétique
La crise énergétique en Europe a pris deux aspects, ces dernières années. Le premier aspect qui touche le monde entier est que nous avons atteint, il n’y a pas si longtemps, le « peak oil », c’est-à-dire le niveau maximal de production pétrolière vers une stabilisation immédiate de la production et une baisse progressive jusqu’à ne plus suffire.
Ce serait absolument idiot d’attendre sans ne rien faire, notamment en recherche pour produire de manière alternative de l’énergie.
L’Union européenne doit pouvoir être un acteur majeur dans l’investissement dans la recherche fondamentale et appliquée puisque les Etats ont décidé de ne pas faire grand chose (même si un Etat comme le Danemark a décidé d’accomplire sa transition énergétique avec son programme éolien marin) par idéologie lobbyiste de soutien aux grandes multinationales pétrolières ou même par restriction budgétaire, aux vues de la Crise (ce qui peut aussi se comprendre).
Une préemption d’une partie des bénéfices des multinationales pour les redistribuer dans l’investissement dans la recherche/nouvelles énergies est tout à fait à envisager.
La question de la Russie qui fait pression sur l’Ukraine, la Biélorussie ou les Etats membres de l’Union en Europe centrale et orientale, est tout à fait à prendre en compte, cette politique scélérate peut être contournée par la recherche et le financement immédiat d’énergies alternatives (y compris en faveur de l’Ukraine et la Biélorussie) ; mais aussi avoir une politique dans les dix prochaines années (le temps d’accomplire et d’achever notre transition énergétique) d’approvisionnement en pétrole en gaz de manière privilégiée avec l’Algérie et le Venezuela, pour équilibrer notre source d’approvisionnement russe.

-}Les relations euro-russes et la question de la défense européenne
Depuis 2000 et l’élection de Vladimir Poutine à la présidence russe a marqué le retour de la politique impériale de la Russie. Ce pays a pris comme un affront énorme la perte de son bloc communiste, l’implosion de l’URSS et la longue crise économique de transition aux conséquences sociales désastreuses.
La Russie décide donc de reprendre pied dans ses ex-républiques alors que les Etats-Unis s’investissent en Asie centrale et que l’Union européenne intègre peu à peu les républiques baltes et les anciennes marges impériales en Europe centrale. Beaucoup des nouveaux membres de l’Union, issus du PECO ont décidé d’adhérer en même temps à l’OTAN, organisation liée aux Etats-Unis et certains pays européens comme l’Ukraine ou la Géorgie aimeraient y entrer. Ce qui provoque l’ire de la Russie, car ces territoires anciennement soviétiques, s’ils sont désormais indépendants, devraient choisir la neutralité selon la Russie.
Il est vrai qu’il ne convient de chercher noise inutilement à la Russie. Une intégration de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Biélorussie à une politique de défense typiquement européenne serait un compromis acceptable.
Cette politique de défense européenne viserait à rendre autonome voire à terme indépendante l’Union européenne vis-à-vis de l’OTAN, à prendre en main la politique stratégique par une décision commune et à former une armée européenne (mutualisation).

-}La politique de coopération ACP : poursuivre et approfondir pour une relation plus équitable avec les « Suds »
Rappelons que les pays « ACP » représentent 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique qui ont un accord avec l’Union européenne pour des préférences tarifaires (Accords de Partenariat Economique) et l’existence de fonds spéciaux, grâce aux différents accords de Lomé entre 1975 et 1990 et l’accord de Cotonou de 2000.
Ces accords ont l’intérêt d’exister dans le sens où cela fait cette zone ACP, une zone prioritaire de développement car il s’agit bien des zones les moins développées au monde et en relativement en dehors des circuits des principaux flux de la mondialisation.
Toutefois, les pays ACP , notamment les pays de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest) estiment que les accords actuels sont iniques car ils récusent l’ouverture réciproque des marchés, concurrençant inéquitablement l’agriculture africaine, caraïbe ou pacifique.
Ce d’autant que la Commission européenne Barroso a menacé en 2007 les pays ACP de diminuer de 47% les investissements si les pays ACP n’appliquaient pas l’ouverture réciproque des marchés ! Bravo la solidarité nord-sud !
L’idéal serait un moratoire pour les pays ACP qui permettrait des baisses tarifaires agricoles sans ouverture réciproque des marchés, pendant un certain laps de temps, afin que les pays ACP puissent épargner pour pouvoir mieux investir.
De même que l’Union européenne doit pouvoir , à l’aide de ses techniciens et techniciens nationaux des Etats membres, et en concertation avec les pays ACP, promouvoir une augmentation du financement européen du développement économique (soutenable) et effacer l’ardoise des dettes des pays ACP vis-à-vis des pays de l’Union européenne.
Car l’Union européenne ne peut pas demander le contrôle de l’immigration par les pays africains et les pays de transit maghrébins sans aider substantiellement au développement de ces pays.
Il faut véritablement passer à une autre politique migratoire et de perception de la migration en Europe qui commence à se transformer en forteresse égoïste. D’une part, nous avons besoin de l’immigration pour le dynamisme démographique et d’autre part nous nous devons d’arrêter de stigmatiser l’altérité.
Cela passe par la création de permis à la fois de séjour et professionnel de 5 ans renouvelable, autorisant la navette entre deux espaces (car tout migrant ne désire pas forcément s’installer) et un visa automatique pour tout étudiant désirant étudier en Europe.
Il serait utile et stratégique de négocier des accords commerciaux avec l’UNASUR (l’Union d’Amérique du sud en formation depuis 2007), le SAARC (Etats d’Asie du sud dont l’Inde) et l’ASEAN.
Notons que le cadre de l’UPM (Union Pour la Méditerranée) dont l’Union européenne est membre de droit est le cadre idéal pour la coopération renforcée économique, notamment avec l’Afrique du nord et le Levant.

-}Le règlement de cas spécifiques problématiques qui empoisonnent l’espace européen et ses alentours
Cinq problèmes politiques majeurs empoisonnent l’espace européen et ses alentours, il s’agit de :
-l’indépendance et la souveraineté de la Palestine dans ses frontières de 1967
-la division de Chypre
-le problème du statut du Kosovo indépendant depuis 2008 vis-à-vis des minorités serbes
-le problème de la minorité russe séparatiste de Moldavie
-le problème des frontières du Caucase sud à l’œuvre lors de la guerre russo-géorgienne d’août 2008.

Il serait indispensable que le Président du Conseil européen et le Haut Représentant aux Affaires étrangères s’impliquent personnellement dans le règlement de ces problèmes et convoquent des conférences internationales avec la coopération de l’ONU et pour la Palestine, la Kosovo, la Moldavie et le Caucase sud de la participation des Etats-Unis et de la Russie.
La Turquie doit pouvoir aussi s’impliquer logiquement dans le cas de Chypre où elle est directement concernée, ainsi que les négociations concernant la Palestine et le Caucase-sud. La Turquie est une puissance régionale qui offre un regard alternatif dans les règlements de paix.

· Profiter des possibilités qu’offre l’Union européenne pour approfondir les avancées politiques de l’Union

-}la question des frontières
Il convient tout d’abord de dire quelles sont les frontières de l’Union européenne, qui ne sont en aucun cas marquées par une inscription chrétienne puisque la Bosnie-Herzégovine ou l’Albanie, Etats majoritairement musulmans ont vocation à entrer dans l’Union. Les Etats du sud de la Méditerranée ne désirent pas intégrer l’Union, ayant leur propre logique. Reste la frange orientale de l’Union : Ukraine, Moldavie, Biélorussie, Russie, Caucase et la Turquie qui est impliquée depuis le XIV° siècle pour la Turquie (début de l’arrivée des Turcs en Europe qui ont laissé comme héritages actuels des minorités turques et l’islam balkanique), la Moldavie est un pays de culture roumaine (la Roumanie est membre depuis 2007) et les pays slaves orientaux sont intégrés à l’Europe depuis le XVII° siècle et le règne de Pierre Ier.
Notons que l’argument géographique pour la Turquie ne tient pas plus que cela car Chypre est un membre asiatique de l’Union.
La Turquie doit pouvoir entrer dans l’Union, pays qui représente un rôle de pont entre l’Europe et la Méditerranée du sud, qui se veut véritablement européen et qui l’est depuis le XIV° siècle, l’adhésion passe surtout par un règlement de la question chypriote.
L’adhésion de la Moldavie va de soit, de part la culture roumaine du pays mais ne peut se faire tout de suite (conditions économiques faisant du pays un des pays les plus pauvres d’Europe et nécessité de régler la question séparatiste russe).
L’adhésion de l’Ukraine peut s’envisager d’ici une vingtaine d’années mais rien n’empêche l’Union d’associer l’Ukraine à un développement régional et aux politiques européennes.
La Russie, enfin, tant qu’elle aura une politique impériale ne peut entrer dans l’Union, le problème de la superficie du pays se pose aussi.

-}l’utilisation des coopérations renforcées internes à l’Union
Les traités européens permettent cette possibilité d’avancer à plusieurs pas forcément tous ensemble sur certaines politiques (même chose pour la compensation aux frontières) avec les coopérations renforcées ou « cercles concentriques » selon l’expression du président François Mitterand.
Le discours d’Angela Merkel du 11 novembre qui enfin, évoque la nécessité d’une coordination politique plus forte entre l’Allemagne et la France pourrait ouvrir une brèche.
Ces politiques ne vont pas entamer la solidarité européenne, mais au contraire vont pouvoir accélérer les politiques européennes, comme déjà cela s’est fait par le passé (propositions du ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer en 1999 sur l’idée d’une constitution européenne).
Si cela marche pour un groupe de pays, cela incitera tous les membres de l’Union à poursuivre sur cette voie. La Turquie, d’ailleurs ne serait pas forcément la dernière à s’investir dans des politiques plus poussées.

Ainsi on peut envisager :
-une coopération renforcée pour la défense européenne pouvant regrouper l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni et la France (possibilité d’associer la Turquie) ; première étape signée lors de l’accord de Saint-Malo en 1998 entre L.Jospin, T.Blair et G.Schröder.
-une coopération renforcée pour la coordination économique pouvant regrouper l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et la France (possibilité d’associer la Norvège et la Suisse).
-une coopération renforcée pour la signature d’un accord social ayant vocation à devenir un Traité social harmonisant par le haut les conditions et la protection sociales pouvant regrouper l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France (possibilité d’associer la Norvège).

De même que les pays des Balkans (dont la Turquie) peuvent se concerter dans un groupe préparatoire à l’adhésion, les pays d’Europe centrale membres et non membres (Ukraine, Moldavie, Biélorussie) afin d’être plus intégrés entre eux (création d’un réseau d’infrastructures entre pôles locaux pour une meilleure relation à la partie ouest de l’Union) parrainé par l’Union européenne.


/
In recent days, has coordinated a situation combining different items that can reassure us about the future of the European Union but we must not forget that much remains to be done and certainly, even if our intentions are marked under the seal of utopia, the reality, it is not!
We celebrated the end of the communist bloc which had literally frozen in the cold of history half of our area, marked by a Franco-German rapprochement. Franco-German reconciliation that finally dares tackle the side of Angela Merkel, the concept of coordination of economic policies and strategies.
Poland appears in transition, having since 1989, marked a Atlanticism "right in its boots", began to become disillusioned by the option "any United States" which was embedded in the quagmire of Iraq and believes that only the construction of a European defense is a long term solution.
Finally the decision, there's a few days of the entry into force of the Treaty of Lisbon, following ratification by the President of the Czech Republic (early November), free, minimal political Europe, not least that the yoke
Amsterdam and Nice (Treaty of 1997 and 1999) and it came time to relaunch the "locomotion" of Europe.
"Locomotion" which despite its relatively cumbersome, remains the only vehicle for action in the future of European countries, this at any level and if it follows the correct path can greatly lessening the effects of a changeover of power to the Asia, emphasized the "Monde Diplomatique" in October 2009.


· Point black current budget and ecological stasis

It has been five years since we drag this contentious issue of the budget, following the entry of countries from the CEE countries (countries of Central and Eastern Europe) mainly in 2004 and has continued in 2007. This in effect will stay with the same budget as we went in 2004 to 15 members to 25 and 27 in 2007. How to tie back those countries that still, twenty years after a period of economic transition that followed the economic system called "socialist" without massive investment by EU funds increasing? That is how Spain was able to reach such a level among the 10 largest world economies. Admittedly, this is not everything, it must also have a strategy, a "vista" but that economic aid and amply demonstrate solidarity between EU member states.

It is unfortunate that a country like the United Kingdom has been the spearhead of the "rejectionist front" hope that the crisis and the need to reconstruct its economic strategy and the land will evolve.

In addition, in recent years, the awareness of governments of the need for a Green Revolution and the adoption, finally a real policy of sustainable development or sustainable.
But this requires, apart from the political courage, the involvement of Member States, including funding to create a true policy of sustainable development.
Sustainable policy that does not go through the agreement of wobbly Pozna'n (December 2008 under the EU presidency Sarkozy's) which ultimately gives again a "right to pollute" what is more, by buying the most polluting enterprises franchise companies with the cleaner.
The carbon price is not prohibitive enough for very large industries
(we must distinguish between a carbon price to individuals who pollute less on average and a carbon price for companies, especially very large industries that pollute the most)
that make large profits to companies that undertake these other modes of activity cleaner.
This requires full payment by most major industries to switch to more productive "green" specifications in strict European directive has value and a massive investment at European level in alternative energy and research for energy. This last point being funded by the European budget.
Arises in shading, the idea of a future European tax. And it is in this context that prepares the international conference in Copenhagen aimed at replacing the Kyoto protocol, a strong common European position is hard to resurface and we can only emphasize the icy void of a coordinated European Ecological which does not exist, which should go up to merge all the departments of Environment and Member States have value of European policy framework.


· Between continuity and consolidation of the foreign policies of the European Union

The creation of two new positions in Europe, under the Treaty of Lisbon, allow to finally lay the groundwork for a common European foreign policy:
-the position of President of the European Council
-the post of High Representative for Foreign Affairs of the Union.
After the fiasco of 2003-2004 we lived in Europe severely on the question of intervention in Iraq or not, but it also included the floating of the attitude to adopt towards Russia, which uses a strategy of energy blockade to achieve its goals or play on the traditional Russian imperialism in South Ossetia and Abkhazia (August 2008). A country like Germany dithers between firmness and graceful agreements with Russia, which puts the carrier at odds with its neighboring central European Union.

-) Energy, an issue that combines imperative and sustainable energy sovereignty
The energy crisis in Europe took two aspects in recent years. The first aspect that affects the whole world is that we have achieved, not so long ago, the "peak oil", that is to say, the maximum level of oil production to an immediate stabilization of the production and gradual decline until no longer suffice.
It would be absolutely foolish to wait without doing nothing, especially in research to produce alternative ways of energy.
The European Union will be a major player in investment in basic research and applied since the States decided not to do anything (even if a state like Denmark has decided its transition plan to do with his energy program marine wind) by ideology lobbyist support for the major oil multinationals or even declining budgets, the views of the Depression (which can also be understood).
Preemption of some of the profits of multinational corporations for redistribution to investment in research / new energies is quite envisage.
The question of Russia, which puts pressure on the Ukraine, Belarus or the Member States of the Union in Central and Eastern Europe, is quite taken into account, this wicked policy may be circumvented by the research and funding Now alternative energy (including for the Ukraine and Belarus) but also have a policy in the next ten years (the time and plan to do to complete our transition energy) supply petroleum gas so privileged with Algeria and Venezuela, to balance our sources of Russian supplies.

-) The Euro-Russian relations and the question of European defense
Since 2000 and the election of Vladimir Putin as Russian president marked the return of the imperial policy of Russia. This country has taken as an affront huge loss of its Communist bloc, the implosion of the USSR and the prolonged economic crisis of transition to disastrous social consequences.
Russia decides to back up its former republics as the United States are involved in Central Asia and the European Union gradually integrates the Baltic republics and the former imperial margins in Central Europe. Many new members of the EU from the CEECs have decided to join together in NATO, an organization linked to the United States and some European countries like Ukraine or Georgia would like to enter. What provokes the ire of Russia, as these former Soviet territories, they are now independent, should choose neutrality by Russia.
It is true that he should quarrel unnecessarily to Russia. Integration of Ukraine, Georgia and Belarus to a defense policy would be a typical European compromise.
The European defense policy would aim to make autonomous or independent term European Union vis-à-vis NATO, to take control of strategic policy by a joint decision and form a European army (pooling).

-) The policy of the ACP: continue and deepen for a more equitable relationship with the "Suds"
Recall that the ACP countries represent 79 African, Caribbean and Pacific countries that have an agreement with the European Union for tariff preferences (Economic Partnership Agreements) and the existence of special funds, through various agreements Lomé between 1975 and 1990 and the Cotonou Agreement of 2000.
These agreements have the interest to exist in the sense that it made the ACP, a priority area for development because it is much less developed areas in the world and respect outside the circuits of the main flow of globalization .
However, ACP countries, including countries of ECOWAS (Economic Community of African States in the West) believe that current arrangements are unfair because they reject the reciprocal opening of markets, competing unfairly African agriculture, Caribbean or peaceful.
This especially since the European Commission Barroso warned in 2007 the ACP countries to reduce by 47% investment if ACP countries were not applying the reciprocal opening of markets! Bravo the North-South solidarity!
The ideal would be a moratorium for ACP countries which would allow agricultural tariff cuts without reciprocal opening of markets for some time, so that ACP countries can save more power to invest.
As the European Union must be able, using its technicians and engineers of national member states, and in consultation with the ACP countries, promote an increase in EU funding for economic development (sustainable) and wipe the slate ACP countries' debts vis-à-vis the countries of the European Union.
For the European Union can not demand control of immigration from African and North African transit countries without substantial help to developing countries.
We must truly move to a different immigration policy and the perception of migration in Europe that begins to transform into a fortress selfish. First, we need immigration to the demographic growth and secondly we need to stop stigmatizing otherness.
This requires the creation of permits for both residence and business for 5 years renewable, allowing the shuttle between two spaces (for all migrant does not necessarily want to move) and a visa system for all students wishing to study in Europe.
It would be useful and strategic to negotiate trade agreements with the UNASUR (Union of South America in training since 2007), SAARC (States of South Asia including India) and ASEAN.
Note that part of the UPM (Union for the Mediterranean) with the European Union is a member of law is the ideal setting for enhanced economic cooperation, including northern Africa and the Levant.

-) The resolution of specific cases problems that plague the European area and its surroundings
Five major political problems plague the European area and its surroundings, it is:
-the independence and sovereignty of Palestine within its borders of 1967
-division of Cyprus
-the problem of Kosovo's independent status since 2008 in relation with the Serb minority
-the problem of the Russian separatist minority in Moldova
-the problem of borders of the Caucasus south to work at the Russian-Georgian war of August 2008.

It is essential that the European Council President and High Representative for Foreign Affairs personally involved in resolving these issues and convene international conferences in cooperation with the United Nations and Palestine, Kosovo, Moldova and South Caucasus participation of the United States and Russia.
Turkey must also be logically involved in the case of Cyprus where she was directly concerned and that negotiations concerning Palestine and the south Caucasus. Turkey is a regional power that offers an alternative look into the peace settlements.

· Take advantage of the opportunities the EU to deepen the political progress of the Union

-) border issues
It should first say what are the borders of the European Union, which are by no means marked by an inscription as Christian Bosnia-Herzegovina and Albania, predominantly Muslim states have intended to join the EU . The southern states of the Mediterranean do not want join the Union, have their own logic. Rest of the eastern fringe of the Union: Ukraine, Moldova, Belarus, Russia, Caucasus and Turkey, which is involved since the fourteenth century for Turkey (early arrival of Turks in Europe who have left as legacies of the current minority Turkish Islam and the Balkans), Moldova is a country of culture in Romania (Romania is a member since 2007) and Eastern Slavic countries are integrated into Europe since the seventeenth century and the reign of Peter the Great.
Note that the geographical argument for Turkey does not take more than that because Cyprus is an Asian member of the Union.
Turkey will join the EU, countries that represent a bridge between Europe and the Mediterranean south, who really wants European and east since the fourteenth century, membership reached mainly by a settlement of the Cyprus problem.
The accession of Moldova will be, part of Romanian culture of the country but can not be done immediately (economic conditions making the country one of the poorest countries in Europe and need to resolve the issue separatist Russian).
The accession of Ukraine can be envisaged within the next twenty years, but nothing prevents the Union from the Ukraine to combine regional development and European policies.
Russia, finally, as it has an imperial policy can not join the EU, the problem of the land area also arose.

-) the use of enhanced cooperation within the Union
The European treaties allow this opportunity to advance several not necessarily all together on certain policies (same for compensation border) with enhanced cooperation or "concentric circles" in the words of President Francois Mitterand.
The speech of Angela Merkel on 11 November which finally evokes the need for greater policy coordination between Germany and France could open a gap.
These policies do not begin European solidarity, but instead will be able to accelerate the European policies, as already has happened in the past (proposals by the German Minister of Foreign Affairs Joschka Fischer in 1999 on the idea of a constitution European).
If it works for a group of countries, this will encourage all members of the Union to continue on this path. Turkey also would not necessarily be the last to engage in policy further.

Thus we can consider:
-enhanced cooperation for European defense can regroup Germany, Belgium, Luxembourg, Poland, the United Kingdom and France (the possibility of involving Turkey); first step in the signed agreement of St. Malo in 1998 between L. Jospin, T. Blair and G. Schröder.
-enhanced cooperation for economic coordination may comprise Germany, Belgium, Spain, Finland, Greece, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Portugal and France (the possibility of involving Norway and Switzerland).
-enhanced cooperation for the signing of an agreement with social vocation to become a Social Treaty upward harmonization conditions and welfare may comprise Germany, Belgium, Finland, Luxembourg, the Netherlands and the France (possible associate Norway).

Just as the Balkan countries (including Turkey) can work together in a group pre-accession countries of Central and non-member (Ukraine, Moldova, Belarus) to be more integrated with each other ( creating a network infrastructure between local centers for a better relationship with the Western part of the European Union) sponsored by the European Union.

mardi, novembre 03, 2009

Le Traité de Lisbonne va entrer en vigueur le 1er décembre 2009/ The Lisbon Treaty will enter into force on 1 December 2009-11-03

Le vote en faveur du traité des citoyens irlandais pour leur second vote sur le Traité de Lisbonne en octobre 2009 a finalement fait céder Vaclav Klaus, le président eurosceptique de la République Tchèque et il a accepté de ratifier le vote positif du Parlement tchèque du Traité de Lisbonne. Il n’y a donc plus de blocage et le traité va entrer en vigueur le 1er décembre 2009.

Ce traité n’est certes pas une panacée mais représente véritablement depuis le Traité de Maastricht en 1992, la plus grande avancée de l’Union Européenne qui à l’époque était encore la Communauté Economique Européenne quand n’était pas entré en vigueur le Traité de Maastricht (au 1er janvier 1993). Ce traité, est bien supérieurement convenable, en comparaison aux mauvais traités d’Amsterdam en 1997 et de Nice de 1999 qui n’ont en rien préparé la venue quelques années plus tard des anciens pays communistes le 1er janvier 2004 et le 1er janvier 2007.
Le règne encore actuel du traité de Nice ne seyait qu’à peine à l’Europe des 15, alors à 27 vous imaginez les problèmes…

Rappelons que ce traité est le fruit de la négociation en 2007, du Conseil inter-gouvernemental associant les Etats membres, le Parlement européen et de la Commission européenne, à la suite du vote défavorable des citoyens français et néerlandais lors des référendums dans ces deux pays en 2005.
Quelles sont les nouveautés et les apports de ce nouveau traité ?

Au niveau de la Commission européenne :
-le Président de la Commission est désormais élu par le Parlement européen.
-le nombre de commissaires passe de 27 à 18 soit 2 commissaires pour 3 pays.

Au niveau du Parlement européen : son pouvoir s’en trouve renforcé car non seulement il reste co-décisionnaire au niveau de l’exécutif et désormais élit le Président de la Commission.
Le nombre de députés pour la prochaine élection européenne en 2014 est renforcé et passe de 736 députés à 751 députés. La France gagne deux députés supplémentaires (74 au lieu de 72).

Deux fonctions qui visent à renforcer le caractère plus unifié de la politique européenne sont créées :
-le Président du Conseil européen (des chefs d’Etats et de gouvernements) remplace la présidence tournante des Etats de 6 mois par un mandat de Président du Conseil européen (autre qu’un chef d’Etat ou de gouvernement en exercice) choisi à la majorité qualifiée (expliquée supra) pour 2 années et demie.
-le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères qui remplace et fusionne deux fonctions précédentes (le Secrétaire Général du Conseil de l’Union Européenne pour les affaires étrangères-rappelons que le Conseil de l’Union Européenne est un conseil thématique par type de ministère comme le conseil réunissant tous les ministres des finances de l’U.E.- et le Haut Représentant pour la Politique Etrangère et de Sécurité Communes).
Ce nouveau Haut-Représentant sera le chef de l’Agence européenne de défense qui existe depuis 2004 et qui vise à la coopération militaire entre les Etats membres. Il est également choisi à la majorité qualifiée par le Conseil européen.

Ces deux nouvelles fonctions seront membres de droit du Conseil européen.



Qu’est-ce la majorité qualifiée ?

C’est le nouveau processus qui permet d’élire les deux nouvelles fonctions décrites ci-dessus et qui va servir de modalité de décision du Conseil européen à partir du 1er novembre 2014. Il s’agit d’une décision de double majorité devant représenter au moins 15 Etats sur 27 représentant 55% des Etats membres du Conseil européen mais aussi au moins 65% de la population de l’Union. 4 Etats membres peuvent interrompre momentanément une négociation s’ils ressentent le besoin d’avoir plus que le temps de négociation prévu.

Les parlements nationaux obtiennent plus de poids avec ce traité car ils disposent de 8 semaines pour le débat pour l’adoption d’un texte européen au lieu de 6 précédemment et peuvent obliger la Commission à revoir sa copie voir à retirer purement un texte si dans un Parlement ce texte n’obtient pas la majorité des voix.

On peut reprocher, pour l’instant une chose (car on n’a pas encore le recul suffisant pour prendre conscience des conséquences de ce nouveau texte) c’est que le Président du Conseil européen et le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères ne soient pas élus par le Parlement européen qui représente la vraie légitimité démocratique directe des citoyens européens en tant que citoyens européens.

/ The affirmative vote of the Irish people for their second vote on the Lisbon Treaty in October 2009 was finally yield Vaclav Klaus, the Eurosceptic President of the Czech Republic and he has agreed to ratify the affirmative vote of the Czech Parliament's Treaty of Lisbon. There is no longer blocking and the treaty will enter into force on 1 December 2009.

This treaty is certainly not a panacea but it is really since the Maastricht Treaty in 1992, the most advanced of the EU at that time was still the European Economic Community when not entered into force the Treaty Maastricht (1 January 1993). This treaty, also is quite superiously fitting regarding the treaties of Amsterdam in 1997 and Nice in 1999 which did not prepare anything in the coming few years later the former communist countries on 1 January 2004 and 1 January 2007 .
The still present reign of the Treaty of Nice does scarcely suited to the Europe of 15, then at 27 you imagine the problems ...

Let's recall that this treaty is the result of bargaining in 2007, the Intergovernmental Council involving Member States, the European Parliament and the European Commission, following the vote against the French and Dutch citizens in referendums in both countries in 2005.
What is new and the contributions of this new treaty?

At the European Commission:
-President of the Commission is now elected by Parliament.
-the number of commissioners from 27 to 18 is 2 commissioners for 3 countries.

At the European Parliament's power was strengthened because it not only remains co-decision-makers in the executive and now elects the President of the Commission.
The number of deputies for the next European elections in 2014 has strengthened and increased from 736 members to 751 members. The France won two additional members (74 instead of 72).

Two functions that aim to strengthen the more unified European policy are created:
-President of the European Council (Heads of States or Governments) replaces the rotating presidency of the states of 6 months by a term as President of the European Council (other than a Head of State or Government in exercise) selected qualified majority (explained above) for 2 ½ years.
-High Representative of the Union for Foreign Affairs, which replaces and merges previous two functions (the Secretary General of the Council of EU for Foreign Affairs, let's remind that the Council of the European Union is thematic council by type of ministerial department as the council uniting all the finance ministers of the EU and High Representative for the Common Foreign and Security Policy).
The new High Representative will be the head of the European Defense Agency, which has existed since 2004 and is aimed at military cooperation between member states. He is also chosen by qualified majority by the European Council.

These two new functions will be ex officio members of the European Council.



What is the qualified majority?

This new process allows to elect two new features described above and which will serve as a modality of the European Council decision on 1 November 2014. This is a decision to double majority representing at least 15 states out of 27 representing 55% of member states of the European Council but also at least 65% of the population of the Union. 4 Member States may temporarily suspend negotiations if they feel the need to have more than the scheduled time of negotiation.

National parliaments get more weight with the treaty because they have 8 weeks to debate the adoption of a European instead of 6 and above may require the Commission to review its copy to see a full withdrawal if purely in a Parliament that text does not get a majority vote.

We can blame, for now a thing (because it did not decline enough to be aware of the consequences of this new text) is that the President of the European Council and High Representative of the Union for Foreign affairs are not elected by the Parliament which represents the real direct democratic legitimacy of EU citizens as EU citizens.

6e Forum pour l’Avenir à Marrakech:déclarations d’Amir Moussa et Hillary Clinton/ 6th Forum for the Future in Marakkech:declarations of Moussa/Clinton

Ce sommet qui est le 6e, qui réunit la Ligue arabe et les pays de la Ligue, le G8, la Commission européenne, l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan. La réunion de cette année se déroulait du 3 au 4 novembre 2009. Elle avait pour trame de fond le marasme de la situation en Palestine notamment. Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat (ministre des Affaires étrangères) des Etats-Unis a déclaré qu’il fallait que les pays de la Ligue Arabe, les autres pays d’Asie occidentale présents ainsi que le G8 devaient travailler ensemble pour arriver à l’objectif de la paix, tandis qu’Amr Moussa, secrétaire de la Ligue arabe depuis 2001 a lui déclaré que les Etats arabes devaient être traités d’égal à égal face aux pays développés.
Le sous-entendu portant notamment sur le non-Etat actuel mais reconnu comme autorité autonome à l’ONU : l’Autorité Palestinienne face à l’Etat d’Israël.
En effet depuis l’élection de Benyamin Netanyahou en avril 2009, les négociations de paix sont au poing mort. Il faut ajouter également que depuis 2007 et le coup d’Etat de l’organisation Hamas (reconnue comme terroriste par l’Union Européenne et les Etats-Unis) dans la bande de Gaza qui après une courte mais sanglante guerre civile qui a causé la mort de 113 personnes, les relations entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas sont bloquées.
-Le Hamas est une des branches des Frères Musulmans soutenu par la Syrie et l’Iran.-
Ce qui marque une division certaine du mouvement palestinien et n’arrange pas les choses.
Le gouvernement israélien continue la construction de colonies, la spoliation des terres aux paysans palestiniens reconnues par l’ONU comme appartenant à ce qui doit être l’Etat palestinien (au delà de la «ligne verte » de 1967 avant la Guerre des Six jours , frontière entre la Cisjordanie et Israël). Le mur construit depuis 2002 sur cette ligne verte, voire qui va au delà de cette dernière est censé marquer le futur quand à la frontière , mais qui va jusqu’à l’enclavement du territoire de la Palestine (déjà en deux parties séparées : Cisjordanie et bande de Gaza). On en vient à approuver la pensée de Jean-Paul Chagnollaud (dans une émission de la Chaîne Parlementaire), professeur de sciences politiques internationales qui a dit que dans ces conditions , entre la Palestine et Israël, il vaudrait mieux que l’Autorité palestinienne se dissolve. Ainsi Israël devrait gérer directement la Palestine avec toute l’opprobre supplémentaire des Palestiniens et d’une bonne partie de l’opinion internationale et se retrouver avec 4,1 millions de Palestiniens arabes pour 7,4 millions d’Israéliens. Une solution radicale mais dont on en vient à penser qu’elle semble la seule possible en ce moment.
Et aux Etats-Unis d'agir en menaçant Israël de couper l'aide militaire spéciale s'ils n'agissent pas dans une grande conférence internationale en faisant de larges concessions comme à Madrid en 1991.
En clair : « gouvernement d’Israël, débrouillez-vous avec vos problèmes ! »
Il convient de rappeler que seule la solution d’un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967, à côté d’Israël .

/ This summit is the 6th, which includes the Arab League and the League countries, the G8, the European Commission, Iran, Afghanistan and Pakistan. The meeting this year took place from 3 to 4 November 2009. It was shading the doldrums of the situation in Palestine in particular. Hillary Clinton, Secretary of State (Foreign Minister) of the United States said it was necessary that the countries of the Arab League, other West Asian countries and found that the G8 should work together to arrive at objective of peace, and Amr Moussa, secretary of the Arab League since 2001, he said that Arab states should be treated on an equal footing with developed countries face.
The implied including on non-state current but recognized as autonomous authority to the UN: the Palestinian Authority against Israel.
Indeed since the election of Binyamin Netanyahu in April 2009, peace negotiations are in hand death. It should also add that since 2007 and the coup of the Hamas organization (recognized as terrorist by the European Union and the United States) in the Gaza Strip after a brief but bloody civil war that caused the death of 113 persons, relations between the PA and Hamas are locked.
-Hamas is a branch of the Muslim Brotherhood supported by Syria and Iran .-
This marks a certain division of the Palestinian movement and does not help matters.
The Israeli government continues to build colonies, the dispossession of Palestinian land to peasants recognized by the UN as belonging to what should be the Palestinian state (beyond the "Green Line" before the 1967 Six Day War, border between the West Bank and Israel). The wall built since 2002 on the Green Line, which goes even beyond the latter is supposed to mark the future when the border, but extends to the isolation of the territory of Palestine (already separated into two parts: West Bank and Gaza Strip). It comes to endorse the thought of Jean-Paul Chagnollaud (in a broadcast of the French Parliamentary Channel), professor of international politics who said that in these conditions, between Palestine and Israel, it would be better for the Palestinian Authority dissolve. So Israel should deal directly with the Palestine any additional stigma of Palestinians and much of international opinion and end up with 4.1 million Palestinians to 7.4 million Israelis. A radical solution but we just think it seems the only possible right now.
And the United States to act threatening Israel to cut special military aid if they do not act in a major international conference in making substantial concessions as in Madrid in 1991.
In short: "Israeli government, just manage your problems! "
It should be noted that only the solution of an independent Palestinian state within 1967 borders, alongside Israel.

jeudi, octobre 22, 2009

Benoît Hamon répond à vos questions/ Benoît Hamon answers to your questions

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Interview et émission de et sur Benoît Hamon, porte-parole du PS/Interview and broadcast on/about Benoît Hamon , spokesman of French Socialist Party

Il s'agit d'une émission de Public Sénat du 30 septembre 2009/ It deals with a broadcast of "Public Sénat" , September,30rd,2009.

http://benoithamon.fr/?p=1251

Un site très bien sur l'UNASUR




Des étudiants ont crée un site de bonne qualité sur l'UNASUR. Rappelons que l'UNASUR est la nouvelle organisation supra-nationale en Amérique du sud: "Union des Nations d'Amérique du Sud" créee en 2008.
http://www.unasur.fr/

(UNASUR is the new organisation for unity in South America, created in 2008).

Alterna TV , la "nouvelle télé" du PCF/ Alterna TV the "new tv" of PCF



Le Parti Communiste Français (PCF) a inauguré hier, 20 octobre un nouvelle "télé", c'est-à-dire un programme sur écran internet mettant en image des reportages ou des témoignages portant sur le combat et l'action du PCF. Ce nouvel outil vise à dynamiser la future potentielle alliance de gauche pour 2012 en pourparlers.Une nouvelle phase et un nouvel abord du PCF sur les outils de notre temps.
Bonne chance Alterna TV!
Voici l'adresse du site: http://www.alternatv.fr/

/ The French Communist Party ("PCF" in French initials, government left party in France) has put on internet page yesterday, October 20th, a new "tv" i.e a broadcast on screen player for reports or accounts about struggles and action of PCF. This new tool aims to dynamise the future potential alliance of left for 2012 presidential elections in France under negotiations. A new time and a new manner for PCF to take in hand the tools of our time.
Good luck Alterna TV!
The adress of the site: http://www.alternatv.fr/

mercredi, octobre 21, 2009

La question de la métropole au Québec: vers un vrai poids/The topic of the metropolis in Quebec: to a real weight

La question de la métropole se pose en pleine campagne pour l'élection municipale au Québec. Métropole? Actuellement la métropole c'est Montréal avec presque 3,7 millions d'habitants(agglomération), mais je veux parler de la perspective nouvelle pour un autre aménagement du territoire. Pour un Québec puissant au sein du Canada, au sein de l'Amérique du nord et pesant dans le monde.
Une métropole en géographie est un ensemble urbain ayant un poids national de part ses fonctions de décision politique, économique, culturelle, en terme d'infrastructures de haut gabarit (universités, hôpitaux universitaires,...)voire ayant un poids international.
Le Canada a pour seule métropole internationale (de 2e rang face à New York) : Toronto avec 5,1 millions d'habitants dans la région métropolitaine.
Cela pose aussi en filigrane la question de la langue de la métropole. Le débat autour de l'anglicisation de Montréal en est un des signes. Est-ce que le français n'est pas une langue internationale valable? Même s'il faut nuancer par le fait que les allophones (immigrés de langue ni anglaise ni française)déclarent parler leur langue maternelle, faisant baisser le poids du pourcentage francophone; mais bien-sûr la langue prioritaire de la société québécoise , c'est le français.
Ainsi pour donner du poids au français et donc au Québec, il faut renforcer la métropole.
Ma solution? Elargir la métropole et faire du Saint-Laurent urbanisé la vraie métropole du Québec et du Canada. Il faut en finir avec la bisbille nullissime entre Montréal et Québec. Les habitants veulent-ils mourir et devenir la banlieue de Toronto et de Boston, scellant là l'américanisation irrémédiable du Québec(?).
Il faut un moment où le législateur doit prendre des décisions courageuses. Le Québec avec ses 7,5 millions d'habitants représente déjà à lui seul une métropole face à Paris-Ile de France (12 millions), le Grand Londres (entre 7,5 millions et 8 millions) ou le "BosWash" (= la mégalopole américaine) de 18 millions d'habitants.
Ma proposition? Créer une métropole du Saint Laurent de 5,2 millions d'habitants regroupant les régions suivantes, ayant pour but de dynamiser de manière sensible la sphère économique :
-Capitale Nationale
-Mauricie
-Montréal
-Chaudière-Appalaches
-Laval
-Lanaudière
-Montérégie
-Centre du Québec
Les municipalités et les mairies restent (589 maires pour 588 municipalités) en place avec leurs compétences, à l'exception de la compétence économique municipale.Se crée ainsi le Conseil métropolitain élu. Ce qui suppose la suppression des adjoints à l'économie dans les communes. Il s'agit donc d'un niveau de coordination municipale, ce Conseil est élu au suffrage universel direct en même temps que les municipales pour 210 membres.
Il faudra voir pour une réduction autour de 20% des élus municipaux pour ne pas créer une surcharge de personnes élues.
Le Conseil se répartit de cette manière: 25 conseillers pour Capitale Nationale, 5 conseillers pour la Mauricie, 75 conseillers pour Montréal, 14 conseillers pour Chaudière-Appalaches, 10 conseillers pour Laval, 20 conseillers pour Lanaudière, 56 conseillers pour la Montérégie, 5 conseillers pour le Centre du Québec.
Il s'agit d'une métropole multipolaire et les différents pôles doivent se répartir les grandes infrastructures de prestige et la diffusion des sièges sociaux: avec ses cinq pôles= Québec, Montréal, Laval, Trois-Rivières et Longueuil. Trois-Rivières est proposée pour être le siège du Conseil métropolitain pour raison d'équilibre territorial et parce que cette ville est au coeur de la métropole.
C'est certes une proposition iconoclaste mais nécessaire.

/ The question of the city arose in the countryside for the municipal election in Quebec. Metropolis? Currently the city is Montreal with almost 3.7 millions of inhabitants (agglomeration), but I mean the fresh perspective to another land planning. For a strong Quebec within Canada, within North America and weighing in the world.
A metropolis in geography is an urban-weight part of its national political, economic, cultural functions, in terms of high-size infrastrucutures(universities, hospitals ,...) or with international weight.
Canada's only international metropolis (2nd row against New York): Toronto with 5,1 millions of inhabitants in the metropolitan region.
This also raises behind it,the question of language of the debate around metropolis.The anglicisation of Montreal is one of the signs. Is it that French is not a valid international language? Even if we qualify by the fact that allophones (immigrants speaking neither English nor French) say they speak their mother language, lowering the weight percentage of French but of course the leading language of Quebec society, and of the French language.
So to give weight to French language and then in Quebec, we must strengthen the metropolis.
My solution? Extend the metropolis and to the St. Lawrence urbanised true metropolis of Quebec and Canada. We must end the very hopeless bickering between Montreal and Quebec. Do the people as Quebecker people want to die and become the suburbs of Toronto and Boston, sealing the irremediable americanisation of Quebec (?).
The time has come when the legislature must make courageous decisions. Quebec with its 7.5 millions inhabitants is already in itself a metropolis against Paris-Ile de France (12 millions), Greater London (between 7.5 millions and 8 millions) or "BosWash" (= the American megalopolis) of 18 millions inhabitants. My suggestion? To create a "metropolis of Saint Lawrence" with 5.2 millions inhabitants consisting of the following regions,with the goal to dynamise the economic domain:
-Capitale Nationale
-Mauricie
-Montreal
-Chaudière-Appalaches
-Laval
-Lanaudière
-Montérégie
-Centre du Québec
Municipalities and local councils remain (588 commons, 589 mayors) in place with their skills, with the exception of municipal economic competence .It is created the elected Metropolitan Council. This implies the removal of deputies to the economy in the Commons. It is therefore a level of municipal coordination council which is elected by direct universal suffrage at the same time as the municipal elections for 210 members.
It will be seen a reduction of around 20% of municipal elected people, for not to create an overload of elected people.
The Council is divided this way: 25 counselors for Capitale Nationale, 5 counselors for Mauricie, 75 counselors for Montreal, 14 counselors for Chaudière-Appalaches, 10 Laval counselors, 20 counselors for Lanaudière, 56 counselors for the Montérégie, 5 counselors for Centre du Québec.
It is a metropolis and various multi-pole metropolis,which divides the great prestigious infrastructures and the distribution of economical firms headquarters: with five poles = Québec, Montreal, Laval, Trois-Rivieres and Longueuil. Trois-Rivières is proposed to be the seat of the Metropolitan Council for reasons of regional balance and because this city is the heart of the metropolis.
It is certainly an iconoclastic proposal but necessary one.

jeudi, octobre 15, 2009

Le blocage tchèque/the Czech blocking

Vaclav Klaus , président de la République Tchèque, fonction qui ne détient qu'une faible quantité du pouvoir éxécutif dans la constitution tchèque, a tout de même le pouvoir de bloquer le traité de Lisbonne qui a été ratifié par les Parlements des membres de l'Union Européenne et par le peuple irlandais il y a quelques semaines.
Même Lech Kaszynski, président polonais aux fortes positions souverainistes (cad en Europe, quelqu'un qui préfère le cadre national)a finalement ratifié le texte ce samedi passé.
Rappelons que Vaclav Klaus, comme premier-ministre, s'est débarassé de la Slovaquie en 1992 parce qu'elle côutait trop cher à la Bohême-Moravie (même si une bonne partie des Slovaques voulaient l'indépendance), mettant à la poubelle 73 ans d'une histoire tchécoslovaque mouvementée mais qui a bien existé.
Ce traité de Lisbonne, même s'il est loin d'être parfait fait avancer l'Europe vers plus de décisions portant sur une majorité qualifiée (plus de la moitié des des pays devant représenter un peu plus de la moitié de la population de l'Union) et donne plus de pouvoirs au Parlement Européen, vrai instrument démocratique face au Conseil Européen (des chefs d'Etats et de gouvernements) qui apparaît comme un club déconnecté des gens.
Au delà de ce constat du refus du président tchèque, on constate que l'Europe sociale est en panne, que la réunion pour l'instant des 2/3 du continent n'a pas porté les fruits de l'élan romantique et idyllique vers plus d'Europe fédérale et sociale.Il semble que l'on doit en revenir à la théorie des cercles concentriques; à savoir que les pays qui veulent aller plus loin sans que les autres les en empêchent, quitte à les rejoindre après.
Un Cercle Fédéral et Social Européen doit pouvoir émerger,avec un Traité Social européen, qui fait fusionner les ministères de l'économie, de l'environnement/transports et harmonise les droits sociaux en s'alignant sur le plus social, par le haut.
Un premier cercle pourrait contenir la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège (qui pourrait s'associerà ce cercle sans adhérer à l'Union), la Finlande et la France.

/ Vaclav Klaus, president of the Czech Republic, according to which only has a small amount of executive power in the Czech constitution, has still the power to block the Lisbon Treaty which has been ratified by the parliaments of the members of the European Union and the Irish people a few weeks ago.
Even Lech Kaszynski, the Polish president to strong sovereignist positions (ie in Europe, someone who prefers the national framework) has finally ratified the text this past Saturday.
Recall that Vaclav Klaus, as prime minister, got rid of Slovakia in 1992 because it was too expensive to Bohemia-Moravia (although much of the Slovaks wanted independence), putting in the trash 73 years of turbulent history of Czechoslovakia but has existed.
The Lisbon Treaty, although far from perfect that move Europe toward more decisions on a qualified majority (more than half the country to represent just over half the population of Union) and gives more powers to the European Parliament, true democratic instrument against the European Council (of heads of states and governments) who appears as a disconnected people-club.
Beyond this fact of the refusal of Czech President, we find that social Europe is down, that the meeting for now 2 / 3 of the continent has not borne fruit in the idyllic and romantic impulse toward more federal and welfare Europe.It seems that we should revert to the theory of concentric circles, namely that countries which want to go further without the others are stopping them, even to join them later.
A European Federal and Welfare Circle should emerge,with an European Social Treaty, which merges the ministries of economy, environment / transport and harmonises social rights in line with the more welfare point of vue, from the top.
A first circle could include Belgium, Germany, the Netherlands, Norway (which could be associated with this circle without joining the EU), Finland and France.

lundi, octobre 05, 2009

Explication de texte "O Canada: hymne à la Nouvelle-France!/Text commentary French"O Canada" a tribute to New France!

Si certains ne le savent pas encore, l'hymne fédéral canadien est en fait un hymne à la Nouvelle-France, en clair un hymne beaucoup plus québécois que britanno-unitaire!
Ce texte a été écrit en 1880 par le poète Adolphe-Basile Routhier et le compositeur Calixa Lavallée à la demande du Congrès national des Canadiens-Français pour la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale des Québécois.
/ If certain didn't know yet, the federal Canadian anthem (original version) is in fact a tribute/anthem to New France (French time of Canada), to be clearer a much more Quebecker anthem than Britain-unitary! This text was written by the poet Adolphe-Basile Routhier and the composer Calixa Lavallée to the demand of National Congress of French Canadian for the Saint-John the Baptist's day, national day of the Quebecker people.

O Canada!
Terre de nos aïeux,
Ton front est ceint de fleurons glorieux!
Car ton bras sait porter l'épee,
Il sait porter la croix!
Ton histoire est une épopée,
Des plus brillants exploits.
Et ta valeur de foi trempée,
Protègera nos foyers et nos droits;
Protègera nos foyers et nos droits.

Adolphe-Basile Routhier et Calixa Lavallée

O Canada! Le mot Canada est d'origine amérindienne mais dénomme premièrement les trois districts de la Nouvelle-France (Trois-Rivières, Québec et Montréal: le coeur du Québec actuel).
/ Canada has Amerindian root as word but was first the name of the three districts of New France so as Trois-Rivières, Québec and Montréal (the heart of current Quebec).

Terre de nos aïeux Les aïeux en 1880 sont évidemment Jacques Cartier et Samuel Champlain qui ont fondé le Canada. / The elder people are obviously in 1880, Jacques Cartier and Samuel Champlain who have funded Canada.

Ton front est ceint de fleurons glorieux. / Car ton bras sait porter l'épée, Cela désigne l'histoire militaire de la Nouvelle-France, à noter que le mot "fleurons" fait penser à fleur de lys. / This designates the military history of New-France,let's remark that "fleurons" (like a medal) rings us the bell linking it with fleur de lys.

Il sait porter la croix! L'identité québécoise et néo-française s'est foncièrement construite sur le catholicisme, il ne peut s'agir d'une croix anglicane ici. / The Quebecker and New-French identity has been build itself proudly on Catholicism, this can not be any Anglican cross, here.

Ton histoire est une épopée,/ Des plus brillants exploits Les Québécois sont fiers de descendre de la Nouvelle-France. / The Quebecker are proud to come from New France history.

Et ta valeur,/ De foi trempée Une autre référence à la religiosité et à la loyauté entre Québécois. / Another reference to religiosity and to loyalty between Quebecker.

Protègera nos foyers et nos droits (bis) La référence aux foyers vient de la bataille des berceaux, que se multiplient les gens de Nouvelle-France! Et les droits au Quebec Act de 1774 qui voit la protection du droit français, de la justice en langue française et du catholicisme comme religion publique. La société distincte avant la lettre! / The reference to homes comes from the "battle of cots", that the people of New France grew! And the word "nos droits" (our rights) to the Quebec Act of 1774, which protects the French law, the justice in French language and Catholicism as public religion. The distinct society before the lettre!

dimanche, octobre 04, 2009

Succès pour la votation populaire sur la Poste!/Success for the popular votation on the Postal topic!

Le gouvernement veut transformer la Poste en Société anonyme (Limitée au Canada) pour pouvoir "faire plus rentable" et "donner de l'air à l'investissement" (privé).
Mais la Poste est d'abord un service public qui assure partout l'envoi du courrier, (qui est un droit) et de la presse, un prix universel pour le timbre. Ainsi hier 3 octobre, près de deux millions de citoyens sont venus montrer leur soutien à cette administration INDISPENSABLE.
Car les campagnes les plus réculées et les banlieues ont aussi droit à un service digne de ce nom, au nom de l'Aménagement du Territoire et de l'égalité devant la loi.

/ The French government want to transform the Post Office Administration into a Limited Company for "being more rentable" and "giving air for invest" (meant private).But the Post Office Administration is first of all a public service which insures the sending of mail (which is a right)and reception of the press, an universal price for the stamp. Indeed yesterday , October 3rd, more than a million of people came to show their support to this INDISPENSABLE administration.
As the most isolated countrysides and the suburbs have the right equally to have dignate service, in the name of Equalisation of the Territory (in the Constitution) and equality face to the law.

Jean Charest et Nicolas Sarkozy même combat/ Jean Charest and Nicolas Sarkozy same fight

Jean Charest a annoncé cette semaine que pour réduire le déficit que l'Etat québécois comptait mener pour la relance (but louable en soi) allait voir les taxes provinciales augmenter très fortement (à raison de 60% du budget québécois): taxes sur les déclarations de naissance, taxes universitaires, taxes sur les produits et aussi une nouveauté: la taxe de droits sur les CEGEP (enseignement secondaire québécois). Alors que dans le même temps, Ottawa doit 8 milliards de dollars à Québec comme fruit de la redistribution des perceptions (péréquation constitutionnelle) que le gouvernement Charest ne se sent pas en mesure de chercher.
Sans compter les 200 millions seulement donnés aux exploitants forestiers du Québec face aux 2 milliards des firmes automobiles ontariennes.
De plus Monsieur Charest ne veut pas revenir sur les baisses d'impôts accordées aux plus aisés. Tiens, tiens, c'est tout comme le paquet fiscal de Monsieur Sarkozy de 15 milliard d'euros par an et le bouclier fiscal limité à 50% pour les plus aisés alors que nous payons la hausse du forfait hospitalier et le projet de la transformation de la Poste en Société Anonyme (Limitée au Canada) pour "l'investissement".
On ne refait pas la droite...

/ Jean Charest has announced that week , in order to finance the deficit, the Quebecker State will raise the provincial taxes (at height of 60% of the Quebec budget) on birth declarations, universitary taxes, taxes on products and a novation: taxes on the rights on CEGEP (secondary schools).Whereas in the same time, Ottawa has to give back the fruit of redistribution of tax perceptions (constitutionnal perequation)an issue whose the Charest Cabinet seems not to be ready to search for. Without mentioning the only 200 millions of dollars given for the forest firms of Quebec face to the 2 thousand millions given for car firms of Ontario.
Moreover Mister Charest doesn't want to remove the taxes lows offered to the richest. Aow , aow, it's typically like the 'fiscal packet' of mister Sarkozy with a value of 15 thousand millions of euros and like the 'fiscal shield' limited to 50% for the richest whereas we pay the raise of hospital stay tax and the project of making the Post Office administration to a Limited Company for "invest" as they say.
They're so uncorrectable, the right people...

Massacre en Guinée, circonvolutions d’un pays complexe d’Afrique de l’ouest/ Massacre in Guinea, circonvolutions of a complex West Africa country

La semaine dernière, Conakry la capitale a connu un massacre d’au moins 157 morts au grand stade perpétré par les forces de sécurité guinéennes menées par le président putschiste Moussa Dadis Camara, qui a commis un coup d’Etat le 24 décembre 2008 juste après la mort du président Lansana Conté. L’opposition est absolument furieuse depuis fin 2008 et a exprimé sa colère pour exiger le rétablissement de la Constitution. M. Camara prévoit des élections en 2010 où il compte se présenter, mais dans quelles conditions ?
Il convient d’expliquer le contexte de ce pays d’Afrique de l’ouest, indépendant depuis 1958.
Le premier président à arriver au pouvoir est Ahmed Sékou Touré en 1958, issu du parti panafricain le RDA (Rassemblement Démocratique Africain) présent partout en Afrique francophone. Sékou Touré refuse catégoriquement l’Union Française, sorte de Commonwealth à la française proposé par De Gaulle, car il refuse le futur système de la Françafrique et s’isole du reste de ses collègues africains. Sékou Touré n’a d’autre choix que de faire de la Guinée un pays communiste, recevant l’aide chinoise et soviétique.
Cependant Sékou Touré n’a d’autre idée que de garder le pouvoir et fait abattre une terrible répression notamment avec le Camp Boiro Mamadou où près de 50.000 opposants mourèrent.
On soupçonne fortement Sékou Touré d’avoir fait assassiné Amilcar Cabral dirigeant bissau-guinéen parce qu’il ne voulait pas voir l’union entre la Guinée Bissau et le Cap Vert, de peur que ce pays devienne plus puissant que la Guinée.
En 1984 la Guinée exsangue, à la mort de Sékou Touré voit se passer un coup d’Etat mené par Lansana Conté, officier à la tête du « comité militaire de redressement national » et renverse le successeur de Touré, Louis Lansana Beavogui.
Ce coup d’Etat est justifié pour le comité pour mettre fin au régime para-communiste , Lansana Conté proclame la II° République comme président. Lansana Conté libéralise l’économie guinéenne, rétablit le franc guinéen supprimé en 1972. Il concède en 1990 une nouvelle constitution qui légalise le multipartisme et des élections sont organisées en 1993. Seulement ces élections en 1993 puis en 1998 ne visent pas à faire perdre le pouvoir à L.Conté et la répression s’abat de nouveau. Alpha Condé le principal opposant (Rassemblement du Peuple de Guinée) est obligé de s’exiler en France.
Ces réformes n’étaient en fait qu’un voile de pudeur. Un grève générale éclate en 2007, preuve du mécontentement des Guinéens vis-à-vis de leur situation socio-économique. En effet le pays n’a pas progressé , les réformes économiques n’ont duré qu’un temps et la principale richesse la bauxite (base de l’aluminium) est accaparée par les hauts fonctionnaires et le pouvoir militaire de L.Conté. Le système hospitalier et social est aussi mauvais que dans les "années noires" 70 de Sékou Touré.
M.Camara ne fait que perpétuer la mainmise du pouvoir militaire sur la Guinée, il a beau avoir un discours social, cela n’empêche ni les massacres, ni le blocage de la situation sociale et ironique est le nom de la junte militaire (qui est au pouvoir) depuis 1998 : le Conseil national pour la démocratie et le développement !

/ Last week, the capital Conakry knew a massacre of at least 157 dead people in the city’s big stadium, perpetrated by the Guinean security forces led by the putschist President Dadis Moussa Camara, who has committed a coup d’Etat at December 24th, 2008 just after the death of the President Lansana Conté. The opposition has been absolutely furious since late 2008 and has expressed his anger to demand the restoration of the Constitution. M.Camara provides for elections in 2010 where he intends to be candidate, but under what conditions?
It should explain the context of this country of West Africa, independent since 1958.
The first president to come to power is Ahmed Sékou Touré in 1958, resulting from the Pan-RDA party (Democratic African Gathering) present throughout Francophone Africa. Sekou Touré refused categorically the option of the ‘Union Française’, a sort of French Commonwealth proposed by De Gaulle, as he refused the future system of ‘Françafrique’ (advantages for France and French speaking African regimes) and made his country isolated from the rest of his African colleagues. Sekou Touré had no choice but to make Guinea a communist country, receiving the Soviet and Chinese help funds and technical assistance.
However Sekou Toure had no idea to retain power and pulled down a terrible punishment including Camp Boiro Mamadou where nearly 50,000 opponents died. Sekou Toure is strongly suspected of having murdered the leader Amilcar Cabral of Guinea-Bissau because he did not accept the union between Guinea Bissau and Cape Verde, lest the country become more powerful than the Guinea.
In 1984, Guinea sets in a bloodless death because of the Sekou Touré regime, saw happen a coup d’Etat led by Lansana Conté, an officer at the head of the "Military Committee for National Recovery" and reversed Toure's successor, Louis Lansana Beavogui.
This coup d’Etat was justified for the committee to end the para-communist regime, Lansana Conté declared the Second Republic as president. Lansana Conté liberalised the economy of Guinea, the Guinean franc was reinstaured (deleted in 1972) . He conceded in 1990 a new constitution that legalised multipartism and elections were held in 1993. Nethertheless the elections in 1993 and 1998 did not aim to lose the power to L. Conte and the repression cracked down on the country again. Alpha Condé, the main opponent (Guinea people Gathering party) was forced to go to exile in France.
These reforms were in fact a veil of modesty. A general strike broke out in 2007, evidence of discontent Guineans regarding socio-economic conditions of the people. Indeed the country has not progressed, economic reforms have lasted that long and the main wealth of bauxite (aluminum based) is captured by government officials and military power of L. Conté. The hospital system and office is as bad as in the 70 ‘dark years’ of Sekou Touré.
M.Camara is merely perpetuating the military's grip on power in Guinea, he may have a social discourse, this does not prevent the killing or blocking the social and ironic is the name of the military junta (which is in power) since 1998: the National Council for Democracy and Development!

jeudi, octobre 01, 2009

Analyse de Pierre Curzi, député québécois de Borduas, sur l'anglicisation et d'une refrancisation nécessaire à Montréal



Retrouvez l'article sur http://pierrecurzi.org/nouvelle/montreal-francais
En substance: Montréal est passé de 61% de population francophone en 1971 à 50% en 2006 parce que la population francophone est allée vivre en banlieue.
Si la majorité devient anglophone ,c'est le coeur démographique du Québec qui risque de basculer.
/ You can find the article (in French) at: http://pierrecurzi.org/nouvelle/montreal-francais
In substance: Montreal has turned from 61% of Francophones in 1971 to 50% in 2006 because the francophone population has gone for living in the suburbs.
If the majority became anglophone, it's the demographic heart of Quebec province which risks to go in the other side.

Un risque de voir mourir l’Acadie ?/A risk to see dying Acadia ?

L’article du quotidien acadien Acadie Nouvelle du samedi dernier 26/09/09 revenait sur les propos de M Michel Doucet , avocat spécialisé dans les questions linguistiques, invité de l’assemblée générale annuelle de la Société Nationale de l’Acadie à Caraquet (Nouveau-Brunswick) qui est revenu sur la politique du gouvernement de la province en terme de politique linguistique. Il dénonce que l’égalité réelle n’est pas appliquée , que par exemple le gouvernement ne procède pas à un service de réponse linguistique intégral pour les francophones concernant la santé et les services hospitaliers. M Doucet a même parlé d’une Acadie endormie , « hypnotisée » par la loi de M Robichaud de 1969 qui déclare officielles dans la province, les deux langues officielles fédérales. M Doucet fait le constat que l’Acadie pourrait mourir de sa belle mort.
Rappelons que l’Acadie était avant 1713 (et le traité de Ryswick) une province de l’ensemble colonial français de la Nouvelle France correspondant aujourd’hui à la Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick, Ile du Prince Edouard, St Pierre et Miquelon, Iles de la Madeleine et Gaspésie et la partie ouest de Terre-Neuve. Après 1713, la province est passée sous contrôle britannique et les Britanniques pour se débarrasser de « sujets » encombrants face à l’œuvre britannique de colonisation ont déporté les Acadiens qui se sont exilés au Québec, en Ontario actuel, ou dans la vallée du Mississippi (dont la Louisiane). A partir de la fin du XVIII° siècle une partie des Acadiens sont revenus au pays. A partir de 1881, le mouvement national et nationaliste acadien émerge avec les conventions nationales acadiennes et la création de la Société Nationale des Acadiens qui va devenir dans les années 1990 la Société Nationale de l’Acadie. On parle désormais de l’Acadie nouvelle et refondée, surtout au Nouveau-Brunswick nord et les Acadiens préfèrent se concentrer afin d’être majoritaires dans les localités où ils vivent comme à Dieppe dans la banlieue de Moncton , siège de la Société Nationale. Mais peut-être que depuis 1969 et loi sur les langues officielles de Louis Robichaud , les Acadiens s’endorment et ne demandent plus grand chose de consistant.
En effet ils n’ont pas encore franchi le pas de l’idée de créer une province acadienne ni d’enrichir le nationalisme acadien de l’idée de souverainisme. On constate simplement l’organisation de festivals mais en réalité les Acadiens n’osent pas demander plus, or les anglophones du fédéralisme du statu quo ne se préoccupent pas de savoir si le français ou l’acadianité est en danger.
Le paradoxe est que beaucoup d’Acadiens votent pour les Libéraux, les plus fédéralistes qui ne veulent aucun droit politico-linguistique en plus. Le temps est venu de se réveiller , de demander le français comme langue officielle en Nouvelle-Ecosse, Ile du Prince-Edouard, Terre-Neuve et Labrador , de respecter pointilleusement le bilinguisme de l’administration , des parlements et des gouvernements provinciaux, de voir et créer le débat sur la création de la province d’Acadie englobant toutes les parties francophones des provinces citées supra et de créer le débat sur la souveraineté de l’Acadie (Acadie indépendante associée dans le futur au Canada et au Québec indépendant ?)

/ The article in the daily paper of Acadia ‘Acadie Nouvelle’ of the last Saturday 09/26/09 returning on about M Michel Doucet, a lawyer specialising in language issues, called the annual general meeting of the Société Nationale de l'Acadie in Caraquet ( New Brunswick) who returned to the government policy of the province in terms of language policy. He complains that substantive equality is not applied, as for example the government does not proceed to an complete language answering service for Francophones on health and hospital services. M Doucet even spoke of an Acadia asleep, "hypnotised" by the law of M Robichaud of 1969 which declares official in the province, the federal official languages. M Doucet made the observation that Acadia could die a natural death.
Recall that Acadia was before 1713 (and the Treaty of Rijswijk) a province of all French colonial New France match today in Nova Scotia, New Brunswick, Prince Edward, St Pierre and Miquelon , Isles of La Madeleine and Gaspé and western Newfoundland. After 1713, the province came under British control and British to get rid of "issues" facing the cumbersome work of British colonization were deported the Acadians who were exiled to Quebec, Ontario today, or in the Mississippi Valley (including Louisiana). From the late eighteenth century, some Acadians returned to the country. From 1881 the national and nationalist movement emerged with the Acadian National Conventions and the establishment of the “Société Nationale des Acadiens” who will become in 1990’s years the “Société nationale de l'Acadie”. We speak now of the new Acadia and refounded, especially in northern New Brunswick Acadians prefer to be concentrated in order to be majority in the communities where they live as in Dieppe on the suburbs of Moncton, the headquarters of the National Society. But maybe since 1969 and Act on official languages of Louis Robichaud, the Acadians sleep and require nothing much more consistent.
Indeed they have not yet made the leap to the idea of an Acadian province or enrich the Acadian nationalism to the idea of sovereignity. There is simply the organization of festivals but in reality the Acadians dare not ask for more, or Anglophone federalists of the statu-quo does not care whether the French or Acadianity is in danger.
The paradox is that many Acadians vote for the Liberals, most federalists who do not want at all politico-linguistic laws more. It is time to wake up, ask the French as the official language in Nova Scotia, Prince Edward Island, Newfoundland and Labrador, fastidious respect for bilingualism in administration, parliament and provincial governments, see and create debate on the creation of the province of Acadia encompasses all parts of the Francophone provinces mentioned above and create debate on the sovereignty of Acadia (Independant Acadia partner in the future with Canada and independent Quebec?)

mercredi, septembre 30, 2009

Un espoir est possible au Canada/A hope is possible in Canada





Après que Denis Coderre, lieutenant(gouverneur) du Parti Libéral du Canada soit parti furieux de ne pas être respecté dans ses décisions par le chef du Parti Michael Ignatieff, les libéraux chutent au Québec et au Canada.
Un sondage Léger Marketing vient de tomber:
pour le Canada: le NPD fait 17%, le Bloc 8% et les Verts 8% et pour le Québec 33% pour le Bloc, 14% pour le NPD et 6% pour les Verts!
En clair les conservateurs ne sont toujours pas majoritaires.
Ce que montre ce sondage c'est que l'espoir est possible au Canada et au Québec car les forces de gauche se maintiennent voire reprennent du terrain et il serait bon pour une politique EGALITAIRE (pour tous les francophones) , SOCIALE et ECOLOGIQUE puisse enfin gagner!
Vive la coalition orange/bleu roi/vert!

/ After the leaving of Denis Coderre leutnant (governor) of the Liberal Party of Canada, a furious leaving for not having been respected in his decisions by the chief of the party, Michael Ignatieff, so the Liberals fall in the minds.
A poll Léger Marketing is fresh:
for Canada: NDP is to 17%, Bloc to 8% so as the Green and for Quebec: 33% for Bloc, 14% for NDP, 6% for Green!
To be clear the Conservative are not still majoritary another time.
What the poll is showing is that hope is possible in Canada and in Quebec as the left forces are stabilised or even have more space and it would be good for a EGALITARIAN (for all Francophones), WELFARE and ECOLOGICAL policy can at last win!
Live the Orange/Blue Roy/Green coalition!

Deux chefs d'Etats au Honduras?: l'affaire Zelaya/Two State Chiefs in Honduras?: the case Zelaya

Depuis le 28 juin 2009 le Honduras a un nouveau chef d'Etat Roberto Micheletti, mais pas élu par les citoyens mais nommé par la Cour constitutionnelle du Honduras.
Pourquoi? Parce que l'armée a fait un coup d'Etat ce jour-là et a renversé le président élu Manuel Zelaya.
Manuel Zelaya est de centre-droite , élu depuis 2006 et a progressivement rendu sa politique plus sociale jusqu'à adhérer au groupe d'Etats Petrocaribe , l'OPEP latino-américaine menée par Hugo Chavez et Daniel Ortega (Nicaragua, le grand voisin et souvent rival dans l'histoire)
notamment, ceci face aux majors pétrolières qui ne voulaient pas baisser leurs prix (le président a choisi une compagnie aux prix les plus attractifs), à faire un accord avec Lula pour l'énergie et à faire adhérer son pays à l'Alternative bolivarienne pour les Amériques.Le prétexte du coup d'Etat est la volonté d'organiser un vote pour la possibilité que le président fasse deux mandats par le biais d'une assemblée constituante et ceci pour le prochain président (car il voulait respecter la constitution actuelle).
Tous les dirigeants des Amériques ont dénoncé ce coup d'Etat: Evo Morales, Hugo Chavez, Barack Obama, Michelle Bachelet...
Que doit-on retenir de tout ça? Et bien, l'armée n'a probablement pas accepté sa politique de rapprochement avec les autres pays d'Amérique centrale et d'Amérique du sud. L'Amérique Centrale traîne son économie depuis une trentaine d'années liée à une dépendance trop poussée aux Etats-Unis depuis la fin du XIX° siècle (la firme United Fruit a acheté énormément de terres comme au Costa Rica , alors que de nombreux paysans n'avaient que des microfundios ou encore l'United Fruit et la CIA ont renversé en 1954 le président guatémaltèque aux sympathies communistes Jacobo Arbenz) et le Marché Commun de l'Amérique Centrale ou le Parlement centro-américain n'arrivent pas à décoller (au point d'attendre un lointain rattachement à l'ALENA!)
Il est clair qu'une intégration avec l'Amérique du sud est nécessaire pour le Honduras tout comme les autres pays de la "Mesoamérica".


/ Since the June 28th 2009, Honduras has had a new State chief Roberto Micheletti , but not as elected but named by the Constitutionnal Court of Honduras.
Why? Because the military made a coup d’Etat that day and has overthrown the elected president Manuel Zelaya.
Manuel Zelaya, centre-right, elected since 2006 has turned progessively his policy to a more welfare one until adherating to the States group of Petrocaribe (‘the Latin-American OPEC’) led by Hugo Chavez and Daniel Ortega (in Nicaragua, the big neighbour and traditionnal rival in the history) mainly, this face to big oil majors which didn’t want to lower their prices (the president has chosen so a alternative company with the most attractive prices); until agreeing with Lula in Brazil for energy topics and making adherate his country to ‘Bolivarian Alternative for the Americas’. The pretext of the coup was the will to organise a votation for the possibility of two mandates presidency thanks to a constituating assembly and this only for the next president (as he wanted to respect the current constitution).
All the leaders of the Americas have denounced that coup: Evo Morales, Hugo Chavez, Barack Obama, Michelle Bachelet...
What do we have to remember ? Well the military didn’t accept probably his policy of closer relationship with the others Central America and South America. Central America has dawdled its own economy since a thirty years, linked with a too much deep dependence to the USA since the XIXth century.
The United Fruit had bought much lands like in Costa Rica, whereas many pesants had only microfundios or even United Fruit and CIA had overthrown Jacobo Arbenz in Guatemala for his communist friendly ideas. The Common Market of Central America and the Central American parliament don’t suceed to go further than the line (even it is said that the region is waiting for admittance to NAFTA!)
It is clear that a integration with South America would be necessary for Honduras as the other ‘Mesoamérica’ countries.