A PROPOS

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jeudi, octobre 01, 2009

Un risque de voir mourir l’Acadie ?/A risk to see dying Acadia ?

L’article du quotidien acadien Acadie Nouvelle du samedi dernier 26/09/09 revenait sur les propos de M Michel Doucet , avocat spécialisé dans les questions linguistiques, invité de l’assemblée générale annuelle de la Société Nationale de l’Acadie à Caraquet (Nouveau-Brunswick) qui est revenu sur la politique du gouvernement de la province en terme de politique linguistique. Il dénonce que l’égalité réelle n’est pas appliquée , que par exemple le gouvernement ne procède pas à un service de réponse linguistique intégral pour les francophones concernant la santé et les services hospitaliers. M Doucet a même parlé d’une Acadie endormie , « hypnotisée » par la loi de M Robichaud de 1969 qui déclare officielles dans la province, les deux langues officielles fédérales. M Doucet fait le constat que l’Acadie pourrait mourir de sa belle mort.
Rappelons que l’Acadie était avant 1713 (et le traité de Ryswick) une province de l’ensemble colonial français de la Nouvelle France correspondant aujourd’hui à la Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick, Ile du Prince Edouard, St Pierre et Miquelon, Iles de la Madeleine et Gaspésie et la partie ouest de Terre-Neuve. Après 1713, la province est passée sous contrôle britannique et les Britanniques pour se débarrasser de « sujets » encombrants face à l’œuvre britannique de colonisation ont déporté les Acadiens qui se sont exilés au Québec, en Ontario actuel, ou dans la vallée du Mississippi (dont la Louisiane). A partir de la fin du XVIII° siècle une partie des Acadiens sont revenus au pays. A partir de 1881, le mouvement national et nationaliste acadien émerge avec les conventions nationales acadiennes et la création de la Société Nationale des Acadiens qui va devenir dans les années 1990 la Société Nationale de l’Acadie. On parle désormais de l’Acadie nouvelle et refondée, surtout au Nouveau-Brunswick nord et les Acadiens préfèrent se concentrer afin d’être majoritaires dans les localités où ils vivent comme à Dieppe dans la banlieue de Moncton , siège de la Société Nationale. Mais peut-être que depuis 1969 et loi sur les langues officielles de Louis Robichaud , les Acadiens s’endorment et ne demandent plus grand chose de consistant.
En effet ils n’ont pas encore franchi le pas de l’idée de créer une province acadienne ni d’enrichir le nationalisme acadien de l’idée de souverainisme. On constate simplement l’organisation de festivals mais en réalité les Acadiens n’osent pas demander plus, or les anglophones du fédéralisme du statu quo ne se préoccupent pas de savoir si le français ou l’acadianité est en danger.
Le paradoxe est que beaucoup d’Acadiens votent pour les Libéraux, les plus fédéralistes qui ne veulent aucun droit politico-linguistique en plus. Le temps est venu de se réveiller , de demander le français comme langue officielle en Nouvelle-Ecosse, Ile du Prince-Edouard, Terre-Neuve et Labrador , de respecter pointilleusement le bilinguisme de l’administration , des parlements et des gouvernements provinciaux, de voir et créer le débat sur la création de la province d’Acadie englobant toutes les parties francophones des provinces citées supra et de créer le débat sur la souveraineté de l’Acadie (Acadie indépendante associée dans le futur au Canada et au Québec indépendant ?)

/ The article in the daily paper of Acadia ‘Acadie Nouvelle’ of the last Saturday 09/26/09 returning on about M Michel Doucet, a lawyer specialising in language issues, called the annual general meeting of the Société Nationale de l'Acadie in Caraquet ( New Brunswick) who returned to the government policy of the province in terms of language policy. He complains that substantive equality is not applied, as for example the government does not proceed to an complete language answering service for Francophones on health and hospital services. M Doucet even spoke of an Acadia asleep, "hypnotised" by the law of M Robichaud of 1969 which declares official in the province, the federal official languages. M Doucet made the observation that Acadia could die a natural death.
Recall that Acadia was before 1713 (and the Treaty of Rijswijk) a province of all French colonial New France match today in Nova Scotia, New Brunswick, Prince Edward, St Pierre and Miquelon , Isles of La Madeleine and Gaspé and western Newfoundland. After 1713, the province came under British control and British to get rid of "issues" facing the cumbersome work of British colonization were deported the Acadians who were exiled to Quebec, Ontario today, or in the Mississippi Valley (including Louisiana). From the late eighteenth century, some Acadians returned to the country. From 1881 the national and nationalist movement emerged with the Acadian National Conventions and the establishment of the “Société Nationale des Acadiens” who will become in 1990’s years the “Société nationale de l'Acadie”. We speak now of the new Acadia and refounded, especially in northern New Brunswick Acadians prefer to be concentrated in order to be majority in the communities where they live as in Dieppe on the suburbs of Moncton, the headquarters of the National Society. But maybe since 1969 and Act on official languages of Louis Robichaud, the Acadians sleep and require nothing much more consistent.
Indeed they have not yet made the leap to the idea of an Acadian province or enrich the Acadian nationalism to the idea of sovereignity. There is simply the organization of festivals but in reality the Acadians dare not ask for more, or Anglophone federalists of the statu-quo does not care whether the French or Acadianity is in danger.
The paradox is that many Acadians vote for the Liberals, most federalists who do not want at all politico-linguistic laws more. It is time to wake up, ask the French as the official language in Nova Scotia, Prince Edward Island, Newfoundland and Labrador, fastidious respect for bilingualism in administration, parliament and provincial governments, see and create debate on the creation of the province of Acadia encompasses all parts of the Francophone provinces mentioned above and create debate on the sovereignty of Acadia (Independant Acadia partner in the future with Canada and independent Quebec?)

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