Ces derniers jours le projet de pénalisation du négationnisme sur le génocide arménien fache le gouvernement turc. Pourtant ce génocide a bel et bien existé avec entre plus d'un million et un 1,5 million de morts entre 1915 et 1917 déportés dans le désert, exécutés à la fin ,massacrés en Arménie turque. Cependant cela ne doit pas nous faire oublier que les relations entre la France et la Turquie et son prédecesseur l'empire ottoman ont été intéressantes. Rappelons que la France a toujours voulu avoir une politique méditerranéenne et orientale.
En 1484 le sultan Bayazid II envoie une ambassade auprès du roi Louis XI. En 1536 François I ose une alliance avec Soliman le magnifique pour contrer l'Espagne. Louis XIV a aidé l'empire ottoman contre l'Autriche. En 1868, on ouvre le premier lycée français à Istanbul, dans le quartier de Galatasaray, l'année suivante l'impératrice Eugénie rend visite au sultan. En 1921, la France est le premier pays occidental à reconnaître la nouvelle république de Turquie et en 1968 le général De Gaulle fait une visite officielle en Turquie. De Gaulle y parle d'une entrée future de la Turquie dans la Communauté Economique Européenne. Jusque sous Jacques Chirac, cela n'était pas remis en cause. Nicolas Sarkozy ne veut pas entendre parler d'une adhésion turque à l'Union européenne. Tandis que le Parti socialiste a toujours été pour.
Reconnaissons que cela serait un bon moyen pour régler le problème avec Chypre, faire reconnaître le génocide arménien par la République de Turquie. La Turquie est une porte diplomatique idéale entre Balkans, Europe méditerranéenne et Proche-Orient avec une croissance de près de 6% par an.
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