Blog de PM, à gauche (gauche démocratique et parlementaire)
A PROPOS
Je suis de gauche depuis l'enfance.Je suis membre de la CFDT depuis 2008.
mercredi, septembre 30, 2009
La question linguistique: un vaste débat / Linguistical question: a vast debate
(Un exemple parmi d'autres de panneaux indicateurs ou publicitaires ou bien annonces uniquement en anglais en plein Montréal!An example among others like signs, hoardings or small ads in the heart of Montreal!Source: Impératif français)
La question linguistique (langue officielle, langue influente voire hégémonique, minorités et majorités) est une thématique qui se pose depuis le XIX° siècle en tant que telle car on a pris conscience avec le question des Nationalités (recherche d'indépendances de peuples soumis, question identitaire,...) que la langue est véritablement un instrument d'identité, comme la révolution gaélique en Irlande fin XIX°, le cathéchisme en polonais face aux russophones orthodoxes ou bien-sûr la demande de vie sociale en français pour les francophones du Canada.
Cela est aussi lié à l'avancée forte des idées en faveur de la démocratie ainsi que de la création des études linguistiques avec Ferdinand de Saussure.
Concernant le Québec , rappelons que les gouvernements provinciaux Bourassa (Parti Libéral Québecois) et Levesque (Parti Québécois) ont tous deux oeuvré à l'avancée du sujet avec la loi sur la langue officielle unique ou Loi 22 de Robert Bourassa en 1974 ou la loi 101 de René Levesque ou Charte de la langue française en 1977.
Cela a posé la question de la langue prioritaire: laquelle devait l'être. Nul doute que ce fut le français mais les démographes et les sociologues francophones au Québec de toute obédience politique, dans les années 60, reconnaissaient que l'anglais pourrait devenir majoritaire et seule langue "valable" dans la Belle Province.
Cela pose aussi la question de la minorité anglophone endogène du Québec. Cela pose encore plus la question des autres communautés francophones du Canada.
Le Québec est cependant un des phares de la Francophonie, présentement, grâce à la lutte certes âpre mais nécessaire pour le français.
Une association telle que Impératif français (http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/) veut protéger la possibilité et le droit de parler français n'importe où au Canada et de garder l'aspect de langue prioritaire au Québec. A noter que la campagne pour ne plus que le gouvernement québécois n'envoie plus de missives en anglais aux anglophones endogènes pose aussi problème. Toutefois cette association a le mérite de souligner surtout en dehors du Québec qu'il y a DEUX langues officielles au Canada.
/ The linguistical topic (as official, as influent or even as hegemonic, minorities and majorities) is a thematic which has been settled since the XIXth century in the deep meaning because it has been aware with the question of Nationalities (searching for independences from submitted peoples, identitary topic, ...) that the language is truly an instrument of the identity like the Gaelic revolution in Ireland at the end of the XIX°c, Polish language catechism face to Russian Orthodox and sure the ask for a social life in French regarding the francophones of Canada.
This has to be linked with the progress of democratic ideas and the creation of linguistics with Ferdinand de Saussure.
About Quebec, it would be interesting to keep in mind that the provincial governments Bourassa (Quebec Liberal Party) and Levesque (Parti Québécois) both have worked on the progress of that subject with the ‘Bill 22’ (Unique official language act) by R.Bourassa in 1974 and ‘Bill 101’(French Language Carta) by R.Levesque in 1977.
This has put on the table the theme of prioritary language: which one had to be? Sure that had to be French but the French-speaking demographs ans sociologues admitted that English language would be able to be majoritary and only ‘correct’ one in the ‘Belle Province’. This makes thinking about the topic of the endogene anglophone minority in Quebec. And even more concerning the other francophones communities of Canada.
Quebec has been made nethertheless as one of the brightest lighthouses of Francophony, thanks to the harsh struggle but necessary for French language.
An association as ‘Impératif français’ (http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/) wants to protect the possibility and the right to use French everywhere in Canada and to keep the prioritary aspect in Quebec. Let’s remark that the campain for not sending official missives from the Quebecker governement to the endogenes anglophones people is problematic. However this association has the asset to highlight , especially outside Quebec that there are TWO official languages in Canada.
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