A PROPOS

Je suis de gauche depuis l'enfance.Je suis membre de la CFDT depuis 2008.


vendredi, décembre 14, 2012

Proposition de nouveau drapeau francophone et républicain au Canada

Ce drapeau unifie deux drapeaux principalement: le drapeau de l'Acadie et le drapeau des Patriotes des Canadiens Français (révolte de 1837). La couleur verte rappelle également les Franco-Ontariens, le F stylisé des Franco-Manitobains et les Fransaskois. L'étoile acadienne est quadruplée dans un souci de symétrie et la partie droite de couleur rouge est séparée par une bande horizontale blanche, qui rappelle une partie de la croix blanche québécoise. Cette croix est incomplète, pour ne pas rappeler totalement la croix chrétienne. Il n'y a pas de représentation du lys qui fait trop référence au roi de France. C'est donc un drapeau panfrancophone, pancanadien et républicain.


mercredi, décembre 05, 2012

Pourquoi la radicalité pour la radicalité ne paye pas: réponse à Mme et M Pinçon

J'écris cette article en réponse à Mme Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon dans Marianne 2, "Pourquoi le social-libéralisme est dans l'impasse": http://www.marianne.net/Pourquoi-le-social-liberalisme-est-dans-l-impasse_a224892.html?com#comments
6 mois après l'arrivée du gouvernement Ayrault, en juin 2012, il apparaît de fortes difficultés, c'est évident mais il semble un peut tôt pour pouvoir en tirer un bilan, même idéologique.
Il est certain que toute la gauche ou presque a voté pour François Hollande en mai 2012, mais aurait-il pu en être autrement si on est objectif? Il est certain que nos systèmes démocratiques sont loin d'être parfaits et l'on a toujours une raison d'être en désaccord ou qu'une loi nous déplaise.
En même temps, nous ne sommes pas dans une démocratie directe, une démocratie à l'athénienne, ce qui serait à l'échelle de presque 65 millions de personnes, assez difficile. Cela peut se concevoir sous certaines formes, à l'échelle d'une commune. On a aussi envie de dire: "mettez les mains dans le camboui si vous êtes insatisfaits". En politique, l'action est certainement le plus dur à réaliser, car au-delà du discours, des envolées lyriques, on doit ensuite passer à la pratique et c'est là que le bât blesse. Jean-Luc Mélenchon étant certain de ne pas arriver au pouvoir , d'être le premier candidat de la gauche devant celle ou celui du PS, il ne possède que le ministère de la parole, le "ministère des masses", disait Maurice Thorèz qui ne participait pas au gouvernement du Front Populaire, en 1936.

On est un peu dans la même rhétorique... espérons que nos camarades pégistes, communistes, frondeurs ne vont pas initier une politique "classe contre classe", on en a vu les dégâts par le passé, celle de la division de la gauche et la voie libre laissée à la droite...

Bien-entendu, il n'est pas question que le Parti de Gauche, le Parti Communiste Français ne puissent pas s'exprimer, montrer des désaccords, être critique. Encore faut-il fonder de manière argumentée, sa critique, autrement que par le "ça ne va pas" ou "les gens sont en colère". L'article débute sur le fait que les voix du Front de Gauche ont été utiles et que sans cela, François Hollande n'aurait pas été élu. Tout à fait. Seulement, n'oublions pas qu'un an auparavant le PRG et le PS ont organisé les primaires de la gauche, "les primaires citoyennes", auxquelles ils avaient convié le PG, le PC et EELV. Aucun de ces trois partis n'ont voulu participer aux primaires. Le résultat a été 3 millions de votants pour une grande première, François Hollande avait donc un élan propre derrière lui, et pas seulement celui du Front de Gauche.
N'oublions pas non plus que le Front de Gauche qui a fait 11%, un beau score, a finalement réalisé le score traditionnel des partis radicaux de la gauche: PCF, LO, NPA, autour des 10%. La gauche radicale ou révolutionnariste a toujours été minoritaire en France, parce que la gauche français profonde, c'est celle du "Midi Rouge", la gauche radical-socialiste, la gauche de Ledru-Rollin, Millerand, de Jaurès mais aussi de Proudhon.

Ensuite, cet article reprend les diatribes et le procès que l'on a toujours fait à la gauche réformiste (qu'elle aille d'un volontarisme très dirigiste à la Montebourg à une social-démocratie technicienne à la Valls, oui, elle est hétéroclite, mais cela a toujours été comme cela dans les partis de la gauche réformiste. C'est notre diversité, c'est notre esprit démocratique qui parle.), celles d'oublier les classes populaires. Tout d'abord faisons un point très rapide, il n'existe plus une seule "classe ouvrière" comme il a pu exister jusqu'aux années 70, mais des classes populaires et moyennes, j'insiste là-dessus, qui sont éparpillés. On a une classe des chômeurs de longue durée, une classe des employés précaires, une classe d'employés plus stables mais mal payés, une classe moyenne qui vit correctement mais devant faire attention, le moindre écart pourrait les mettre en difficulté. Cela est dû au changement de la notion de travail, lié à l'évolution néolibérale, de la mondialisation.
Cet article ne reprend pas le fait que François Hollande a aussi été élu par de nombreuses classes moyennes, dont on ne peut pas dire qu'elles soient riches. Une partie des classes moyennes est un électorat plutôt proche des idées socialistes et c'est bien le peuple, également. Le peuple ne représente pas que les classes populaires. Ces classes populaires et moyennes partagent le sentiment d'être déclassées dans la société telle qu'elle est, froide, sans pitié.

Ces classes populaires et moyennes connaissent la situation économique du pays et savaient même avant le gouvernement, si on peut dire, que la situation serait plus dure que prévue, y compris par les personnes qui ont organisé la campagne au PS. Les Français savent qu'il faut faire certains efforts, mais veulent profondément la justice sociale et fiscale, ils veulent que les plus aisés, que le 1% payent davantage. Voilà pourquoi les Français de gauche n'éliront jamais un parti révolutionnariste, même s'il fait plaisir à entendre, même s'il touche des réalités et des problèmes véridiques, même s'il représente un aiguillon de la gauche gouvernementale. La gauche démocratique socialiste (dite "gauche de la gauche" quand bien même il n'y a pas vraiment d'horizontalité à gauche) et révolutionnariste (PG, PC, NPA, LO) ont toujours joué ce rôle, celui d'aiguillon de la gauche, mais jamais le leadership porté au pouvoir et pour réaliser le programme, les idées auxquelles sont attachées toute la gauche.
Le PS contient de nombreux militants et responsables politiques proches d'Arnaud Montebourg, de même qu'il existe des militants et des députés proches de la Gauche Populaire. Le PS est loin d'être juste un appareil "embourgeoisé", bien au contraire, les Primaires ont ravivé le débat idéologique au PS mais aussi à gauche. Rendons hommage, d'ailleurs à Ségolène Royal, qui fut la première à avoir cette intuition de vouloir remettre le débat sur le devant de la scène, notamment au sujet des classes populaires.

Il est tout à fait vrai qu'il y a eu certains reculs, certaines attitudes timorées à l'égard de ce qu'on avait débattu pendant les présidentielles: on pouvait aller plus loin sur la politique fiscale, la TVA était soi-disant un sujet tabou auquel on "toucherait jamais", pourtant sur ce sujet, reconnaissons-le, on s'est dédit, quand bien-même il pouvait y avoir des raisons objectives de le faire et également au sujet de la "liberté de conscience" sur le mariage pour tous. Les fameux "couacs" gouvernementaux de la fin de l'été et du début de l'automne n'ont pas contribué à une clarté du message gouvernemental.
Et puis la question du cas de Peugeot à Aulnay sous Bois et aussi présentement d'Arcelor à Florange montrent (surtout dans le cas lorrain) d'une divergence de postionnement et de position sur la nationalisation partielle. Je pense que Montebourg avait raison sur le fond, mais pas sur la forme et le tempo. La question de la nationalisation partielle se pose après que le dossier ait été longuement étudié et qu'une perspective de secteur stratégique et d'innovation, en concertation avec l'Union européenne. Marie-Noëlle Lienemann l'a très bien dit "Le génie français c'est qu'il y ait du capital public". C'est pour cela que j'en appelle personnellement à un "néodirigisme".

Si le sauvetage d'Alstom a été possible, d'autres secteurs aujourd'hui en crise sont sauvables. Il s'agit d'une question essentielle. Et c'est là que l'argument, du pseudo-argument que le PS serait "social-libéral", car il pense au coeur des choses la question de l'industrie comme moteur du redémarrage de la France, il insiste (peut-être l'avait il oublié dans les années 90) sur l'importance des valeurs de la République et des classes populaires et moyennes. Il ne croit pas contrairement aux courants révolutionnaristes qu'il existerait de l'argent caché dans les entreprises. 80% du PIB se trouve dans les PME-PMI et le TPE, or ces entreprises vont mal et ont effectivement des problèmes de trésorerie. Quant aux multinationales en partie françaises, elles jouent des contradictions du système néolibéral et financiariste, elles peuvent placer leur argent à Londres, Hong-Kong ou Singapour. Cette question pose là , l'absolue nécessité d'une régulation mondiale et d'un altermodèle économique international qui prélève, même un peu, sur tous les flux financiers. C'est une autre échelle , c'est une autre histoire et cela demande de convaincre et batailler, disons-le, avec la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Chine.

En clair le socialisme est bien socialiste, il est réformiste et en aucun cas libéral économique, mais c'est certain qu'il n'est pas (il ne l'a jamais été) collectiviste et incantatoire.

Pierre-Marie

mercredi, novembre 14, 2012

Proposal for a new Australian flag

This flag takes tradition and modernity, traditionnal colours (blue, white, red) and popular Australian colours (green and yellow). The Union Jack is conserved, for symbolising the historical link with Britain , eventhough it isn't anymore the case, whether a monarchist regime or a  potential republicanist regime. If Australia speaks English, it is because it had been British. Moreover Fiji has kept the Union Jack canton even with the proclamation of the republic. The Commonwealth star has taken Aboriginal colours (a Aboriginal flag inside the star) for highlighting the irremediable link with Aboriginal peoples of Australia and the other communities of the country. Let's recall that the green is one of the main colours of the Torres Strait Islanders, the other Native peoples of Australia.

Proposal for a new New Zealand flag

This proposal is very classical. This is the alliance of the the design of the objects inside the shield of the NZ coat of arms. This gives plenty to the flag and this plenty comes from a traditional emblem of New Zealand, regarding its own history: sheep wool, agriculture, ships. The right side has the Southern Cross with the red-white stars and blue background. The colours are by consequence very traditional and suit well together. These designs/colours for New Zealand are inspired from Europeanlike flags, but the add of the objects of the national coat of arms make it original. Nethertheless there's a central black band which unifies the two parts of the flag, with in vertical order from up to down the letters "N" ans "Z", this reminds the traditional Maori colour and the popular national colour of New Zealand, for the letters this is a tribute to the NZ flag from 1867 to 1869. This flags suits as well for a monarchist regime and republicanist regime.



dimanche, octobre 21, 2012

Languages of Europe and nationalisms

Europe, because of the Depression, experiencing a period of decline, including in areas particularist European states. Political groups and even some people make blackmail independence. This reveals a selfish, because people think that the cake will be for them. Except that these potential new states will have to fend for themselves. In addition, the EU has made it clear that they should apply for entry into the Union, and if one country makes a veto, they will not return. In addition, the EU has insisted on the integrity of European states.This means, it comes back on it as the way to Europe, it is the political and linguistic development, in light of autonomy, but it can not go further.To perpetuate and develop language, regional culture, of course. Same as some people are particularistic groups (Breton, Corsican, ...) and even nations (Scottish, Welsh ...). This does not mean that we must secede. This is sometimes what I say to comrades of Québec who are sovereignitists -and I'm not often understood-, their case is different: a minority language in North America facing the ocean English. And yet, probably that Quebecers do not want independence for economic reasons.To give an idea of ​​the magnitude of the gravity and idiocy if the phenomenon is, here already the list of non-immigrant European languages, plus the Caucasus and Turkey. The Caucasus alone has thirty language! So much so that the Arabs in the eighth century called "Mountain of the Languages".I said: it is not that each linguistic group or linguistic-regional (including dialects have shaped an entire province for centuries) will automatically request an application independence. Most would never ask. But if someone believes that a country like France even unit is monolingual and it does not cover the reality of aggregation of identities and regional particularities, it is mistaken. Each province had its usual French court, for example, she had her own language, lifestyle. Some entities became independent for less than that. This is the course of political history who has decided otherwise.
-Albania: Albanian, Aromanian, Serbian, Bosnian, Macedonian, Gorani, Roma
-Germany: German, Danish, Frisian, Sorbian (Slavic), Low Saxon, plaatdütsch, Franconian, Swabian, Bavarian, Hessian, Thuringian, Brandenburger, Mecklenburger, Kölsch, Lower Rhiner, Limburger, Palatine, Yiddish
-Andorra: Catalan, Spanish, French, Aranese
-Austria: German, Slovenian, Croatian, Hungarian, Tyrolean (related to Bavarian), Yiddish
-Belgium: Dutch, French, German, Walloon, Picard, Luxembourgish, Limburger, West Flemish, East Flemish, Brabantian, Brusselär, Yiddish
-Belarus: Belarusian, Russian, Polish, Ukrainian, Yiddish
-Bosnia and Herzegovina: Bosnian, Serbian, Croatian, Roma, Gorani
-Bulgaria: Bulgarian, Turkish, Macedonian, Romani
-Cyprus: Greek, Turkish, Armenian, Arabic
-Croatia: Croatian, Serbian, Hungarian, Italian, Slovak, Ruthenian (Ukrainian form)
-Denmark: Danish, German, Inuktitut, Faroese
-Spain: Spanish (Castilian), Catalan, Basque, Galician, Aranese, Asturian Leone, Andalusian-Murcian, forms of Catalan and Valencian baléarais, Berber (Ceuta and Melilla)
-Estonia: Estonian, Russian, Livian (Finno-Ugric), Ukrainian, Belarusian, Finnish, Yiddish
-Finland: Finnish, Swedish, Sami, Karelian
-France: French, Occitan, Basque, Nice, Corsican, Alsatian, West Flemish, Breton, Gallo, Moselle Franconian, Arpitan, Auvergne, Limousin , Rhone Occitan, Provençal, Catalan, Béarn, Champagne, Picardy, Normandy, Berry, Orléans, Touraine, Anjou, Le Mans, Poitiers, Bourbonnais, Burgundian, Franche-Comté, Lorraine (langue d'oil), Bonifacio, Yiddish, Creole Guadeloupe, Martinique Creole, Guyanese Creole, Creole Reunion, Madagascar, Mayotte, Tupi (Amerindian language) Arawak (Amerindian language), Tahitian, Marquesan tuamotuan, Drehu and nearly 70 Kanak languages
-Greece: Greek, Turkish, Bulgarian, Macedonian, Albanian, Tsakone, Aromanian
-Hungary: Hungarian, German, Romani, Yiddish
-Ireland: English, Gaelic-Iceland: Icelandic
-Italy: Italian, Sardinian, Sicilian, Neapolitan, Emilian, Piedmontese, Venetian, Roman, Genoese, Lombard, Albanian, Greek, German, Friulian, Ladin, Slovene, French, Arpitan
-Kosovo:Albanian, Serbian, Roma, Gorani, Macedonian
-Latvia: Latvian, Russian, Livian, Belarusian, Ukrainian, Polish, Lithuanian, Yiddish
-Lithuania: Lithuanian, Russian, Polish, samogétien, Belarusian, Ukrainian, Karaite Yiddish
-Luxembourg: Luxembourgish, French, German
-Macedonia: Macedonian, Albanian, Gorani, Roma, Bosnian
-Malta: Maltese, English
-Moldova: Romanian, Russian, Ukrainian, Belarusian, Gagauz, Yiddish
-Montenegro: Montenegrin, Serbian, Bosnian, Albanian, Gorani, Roma
-Norway: Bokmal, Nynorsk, Sami, Kven Finnish
-Netherlands: Dutch, Frisian, Dutch, Zealand, Brabant, Limburg, Plaatdütsch, Yiddish
-Poland: Polish, Kashubian, Silesian, Belarusian, Ukrainian, Yiddish
-Portugal: Portuguese, Mirandese-Romania: Romanian, Hungarian, German, Romani, Turkish, Russian, Yiddish
-United Kingdom: English, Scots, Welsh, Scottish Gaelic, Manx, Cornish, Norman, Irish, Creole Bermuda, Virgin Islands Creole, English Pitcairn, Yiddish
-Russia (Europe and the Caucasus without): Russian, Ukrainian, Byelorussian, Karelian, Vepsian, yourak, zyriène, mordove, Bashkir Cheremis, votiak, Chuvash, Tatar Kazan, Kalmyk, Ingrian, Vote, Same, German, Yiddish
-Serbia: Serbian, Croatian, Bosnian, Hungarian, Slovak, Romanian, Bulgarian, Ruthenian
-Slovakia: Slovak, Hungarian, Romany, Ruthenian, Russian, Ukrainian, Yiddish
-Slovenia: Slovenian, Hungarian, Italian
-Sweden: Swedish, Finnish, Sami-Switzerland: German, French, Italian, Romansh, Zurich, Berne, Basel, Lucerne, schaffousien, lower Valais, Upper Valais, Arpitan, Yenish, Lombard Ticino Yiddish
-Czech Republic: Czech, Slovakian, Silesian Yiddish
-Ukraine: Ukrainian, Russian, Ruthenian, Crimean Tatar, Belarusian, Yiddish

And ... if there are areas particularistic wishing for a portion of the population, the independence or may ask, is obtained by country:
-Austria: Tyrol
-Belgium: Flanders
-Bosnia and Herzegovina: Republika Srpska, Croatia and Herzegovina
-Bulgaria: Turkish regions near the Turkish border-Cyprus: there is already a division between two entities ...
-Croatia: Italian regions near the Italian border
-Denmark: possible self-determination with Greenland, Faroe
-Spain: Catalonia, the Basque Country, Galicia, the Balearic Islands
-Estonia: Russian-speaking region of Narva
-Finland: Sami region
-France: Corsica, the Basque Country, Roussillon, Occitan Country, Alsace, Flanders, Brittany, Guadeloupe, Martinique, French Guiana, Réunion, Mayotte, French Polynesia, New Caledonia (referendum in 2014)
-Greece: Macedonian regions, regions Bulgarian, Turkish regions, Albanian regions
-Hungary: German-speaking regions
-Italy: "Padania", Sicily, Italian Tyrol, Sardinia
-Kosovo: Serb north of Kosovo-Lithuania Polish regions near the Polish border
-Macedonia: Albanian region near the Albanian border
-Moldova: Gagauzia Transnistria (already de facto)
-Montenegro: Albanian region near the Albanian border
-Norway: same region-Netherlands: FrieslandPoland: Belarusian regions, Ukrainian regions
-Portugal: Top Tras Os Montes (area Mirandese)
-Romania: Hungarian region of Transylvania, Transylvanian German
-United Kingdom: Scotland (referendum in 2014), Wales, Isle of Man, Cornwall, Montserrat, Bermuda, British Virgin Islands, Pitcairn, what about Northern Ireland (Catholics want the connection to Ireland, but Protestants want to maintain with the United Kingdom, noted that the majority of Protestants are actually Scottish)?
-Russia: Tatarstan, Karelia region same, (excluding Chechnya and Dagestan in the Caucasus)-Serbia: Vojvodina, Sandzak (Bosnian)
-Slovakia: Hungarian region of southern
-Sweden: Saami region
-Ukraine: Crimea full (because Russian-speaking) southeast of Crimea (tatarophone), Odessa region (Russian-speaking), eastern Ukraine (Donets region, Russian-speaking)

If we wanted to ... play the sorcerer's apprentice, instead of the 42 states mentioned (45 if we add San Marino, Monaco and the Vatican), it goes ... at least 117 countries and I do not count all regions claiming a language or dialect ...It continues like this in this delirium tremens or we return to reason?Right to self or no self-determination (except New Caledonia, because this country has seen overseas in 1988, a treaty recognized by the government and separatist parties kanaques and that it is legitimate 'there is a referendum in 2014), this process, this spiral can not be reduced to a Pandora's box. If you open it, we do not know what will happen, perhaps irremediable. Europe needs stability, it is certainly not the headlong rush towards the false myth and utopian "paradise independence" that will solve it. Depression will be the same, unemployment will remain the same, the grass is not greener ...It is just a warning, a tocsin for a united Europe quickly found a solid economic and political project. Or if not, we will sink for long.

Lenguas europeas y nacionalismos

Europa, a causa de la Depresión, experimentando un período de declive, incluso en las zonas particularistas estados europeos. Los grupos políticos e incluso algunas personas hacen independencia chantaje. Esto revela un egoísmo, porque la gente piensa que el pastel será para ellos. Sólo que estos nuevos estados potenciales tendrán que valerse por sí mismos. Además, la UE ha dejado claro que deben solicitar el ingreso en la Unión, y si un país tiene un derecho de veto, no van a regresar. Además, la UE ha insistido en la integridad de los estados europeos.Esto significa, vuelve sobre el mismo como el camino a Europa, es el desarrollo político y lingüístico, a la luz de la autonomía, pero no puede ir más allá.Para perpetuar y desarrollar el lenguaje, la cultura regional, por supuesto. Igual que algunas personas son grupos particularistas (bretón, corso, ...) e incluso naciones (Escocia, Gales ...). Esto no significa que tenemos que separarse. Esto es a veces lo que me mato a dicer a camaradas soberanistas de Quebec, su caso es diferente: una lengua minoritaria en América del Norte frente al océano Inglés. Y, sin embargo, es probable que los quebequenses no quiere la independencia por razones económicas.Para dar una idea de la magnitud de la gravedad y la idiotez, si el fenómeno es, aquí ya la lista de no-inmigrante lenguas europeas, además del Cáucaso y Turquía. El Cáucaso solo tiene treinta idiomas! Tanto es así que los árabes en el siglo VIII, llamado "la Sierra de las lenguas".
Me dijo: no se trata de que cada grupo lingüístico o lingüística-regional (incluyendo dialectos han dado forma a una provincia entera durante siglos) solicitará automáticamente una independencia de la aplicación. La mayoría nunca lo pediría. Pero si alguien cree que un país como Francia, incluso unidad es monolingüe y no abarca la realidad de la agregación de las identidades y particularidades regionales, se equivoca. Cada provincia tenía su corte francesa es habitual, por ejemplo, tenía su propia lengua estilo de vida,. Algunas entidades se independizó por menos que eso. Este es el curso de la historia política que ha decidido lo contrario.

-Albania: albanés, arumeno, serbio, bosnio, macedonio, gorani, roma
-Alemania: alemán, danés, frisón, sorabo (eslavo), saxones bajo, plaatdütsch, franconés ,suabo, bavaro, hessiano, turingiano, brandeburgés, mecklenburgués,kölsch, bajo rinano, limburgués palatino, yiddish
-Andorra: catalán, español, francés, aranés
-Austria: alemán, esloveno, croata, húngaro, tirolesa (relacionado con el bávaro), yiddish
-Bélgica: neerlandés, francés, alemán, valonés, picardo, luxemburgués, limburgués, flamenco occidental flamenco oriental, brabantés, brusselär, yiddish
-Belarús: bielorruso, ruso, polaco, ucraniano, yiddish
-Bosnia y Herzegovina: bosnio, serbio, croata, romani, gorani
-Bulgaria: búlgaro, macedonio, turco, romani
-Chipre: griego, turco, árabe, armenio,
-Croacia: croata, serbio, húngaro, italiano, eslovaco, (formulario ucraniano) ruteno
-Dinamarca: danés, alemán, inuktitut, feroeiano
-España: español (castellano), catalán, euskera, gallego, aranés, leonés-asturiano, andaluz  y murciano, formas de catalán: valenciano y baléarés, bereber (Ceuta y Melilla)
-Estonia: estonio, ruso, liviano (ugrofinesa), ucraniano, bielorruso, finlandés, yiddish
-Finlandia: finés, sueco, careliano, sami,
-Francia: francés, occitano, vasco, nizardo, córcés, alsaciano, flamenco occidental, breton, gallo, franconés moselano, arpitano, occitano de Auvergne, occitano de Limousin, occitano del Ródano, provenzal, catalán, bearnés, champañés, picardo, norman, dialectos de Berry,  de Orléans,  de Touraine, de Anjou, de Le Mans, de Poitiers, borbonés, borgoñés, dialecto de Franche-Comté, loreno (lengua de oïl), hablar de Bonifacio,  yiddish, criollo de Guadalupe, criollo de Martinica , criollo de Guyana, criollo de la isla de la Reunión, lengua de Madagascar, lengua de Mayotte, tupí (lengua amerindia) arawak (lengua amerindia), tahitiano, tuamotuano, marquisiano, drehu y cerca de 70 idiomas kanaques
-Grecia: griego, turco, búlgaro, macedonio, albanés, tsakone, arumeno
-Hungría: húngaro, alemán, romani, yiddish
-Irlanda: Inglés, gaélico
-Islandia: Islandia
-Italia: Italia, cerdo, siciliano, nápolitano, emiliano, piamontés, veneto, romano, génovés, lombardo, albanés, griego, alemán, friulano, ladino, esloveno, francés, arpitano
-Kosovo:albanés, serbio, romani, gorani, macedonio
-Letonia: letón, ruso, liviano, bielorruso, ucraniano, polaco, lituano, yidish
-Lituania: lituano, ruso, polaco, samogetiano, bielorruso, ucraniano, yiddish, caraíta
-Luxemburgo: luxemburgués, francés, alemán
-Macedonia: macedonio, albanés, gorani, romani, bosnio
-Malta: maltés, inglés
-Moldavia: rumano, ruso, ucraniano, bielorruso, gagauz, yiddish
-Montenegro: montenegrino, serbo, bosnio, albanés, gorani, romani
-Noruega: bokmål, nynorsk, sami, finlandés kven
-Países Bajos: holandés, frisón, holandés, celandés, brabantés, limburgués, plaatdütsch, yiddish
-Polonia: polaco, kachube, silesiano, bielorruso, ucraniano, yiddish
-Portugal: portugués, mirandés
-Rumania: rumano, húngaro, alemán, romaní, turco, ruso, yídish
-Reino Unido: inglés, escocés, galés, gaélico escocés, manx,  lengua de Cornualles, norman,  gaélico irlandés, criollo de  Bermuda,  criollo de Islas Vírgenes, inglés de  Pitcairn, yiddish
-Rusia (Europa y excepte Cáucaso ): ruso, ucraniano, bielorruso, careliano, vepso, yurak, cyriano, mordovés, bashkir ,cheremis, votiak, chuvash, tártaro de Kazán, kalmyk, ingriano, voto, sami, alemán, yídish
-Serbia: serbio, croata, bosnio, húngaro, eslovaco, rumano, búlgaro, rutena
-Eslovaquia: eslovaco, húngaro, romaní, rutena, rusa, ucraniana yiddish,
-Eslovenia: esloveno, húngaro, italiano-Suecia: sueco, finlandés, sami
-Suiza: alemán, francés, italiano romanche, dialectos de Zurich, Berna, Basilea, Lucerna, Schaffhausen , Menor Valais, Valais Superior, arpitano, yeniche, lombardo de Ticino,yiddish
-República Checa: checo, eslovaco, silesiano, yidish
-Ucrania: ucraniano, ruso, rutenos, tártaros de Crimea, Bielorruso, yidish

Y ... si hay áreas que deseen particularista de una parte de la población, la independencia o hacer posible, se obtiene por país:
-Austria: Tirol
-Bélgica: Flandes
-Bosnia y Herzegovina: la Republika Srpska, Croacia y Herzegovina
-Bulgaria: las regiones de Turquía cerca de la frontera con Turquía
-Chipre: ya hay una división entre dos entidades ...
-Croacia: Las regiones italianas cerca de la frontera con Italia
-Dinamarca: el posible complejo de Groenlandia, Islas Feroe
-España: Cataluña, País Vasco, Galicia, Islas Baleares
-Estonia: rusohablante región de Narva-Finlandia: región sami
-Francia: Córcega, el País Vasco, el Rosellón, País occitano, Alsacia, Flandes, Bretaña, Guadalupe, Martinica, Guayana Francesa, Reunión, Mayotte, Polinesia Francesa, Nueva Caledonia (referéndum en 2014)
-Grecia: las regiones de Macedonia, regiones búlgaras, las regiones de Turquía, regiones albanesas
-Hungría: las regiones de habla alemana
-Italia: "Padania", Sicilia, Italia Tyrol, Cerdeña
-Kosovo: Serbia al norte de Kosovo
-Lituania:regiones polacas cercanas a la frontera con Polonia
-Macedonia: región albanesa cerca de la frontera con Albania
-Moldavia: Gagauzia Transnistria (ya de facto)
-Montenegro: región de Albania, cerca de la frontera con Albania
-Noruega: región sami
-Holanda: Friesland
-Polonia: las regiones de bielorusas, las regiones ucranias
-Portugal: Alto Tras Os Montes (área mirandés)
-Rumanía: región húngara de Transilvania, Transilvania alemana
-Reino Unido: Escocia (referéndum en 2014), País de Gales, Isla de Man, Cornualles, Montserrat, Bermuda, Islas Vírgenes Británicas, Islas Pitcairn, ¿qué pasa con Irlanda del Norte (católicos quieren la conexión con Irlanda, pero Los protestantes quieren mantener con el Reino Unido, señaló que la mayoría de los protestantes son en realidad escocesa)?
-Rusia: Tatarstan, Karelia misma región (a excepción de Chechenia y Daguestán en el Cáucaso)
-Serbia: Voivodina, Sandzak (Bosnia)
-Eslovaquia: región del sur de Hungría
-Suecia: región sami
-Ucrania: Crimea completo (porque habla rusa) al sureste de Crimea (tatarophone), región de Odessa (de habla rusa), Ucrania oriental (región de Donets, de habla rusa)

Si quisiéramos ... jugar a aprendiz de brujo, en lugar de los 42 estados mencionados (45 si sumamos San Marino, Mónaco y el Vaticano), se va ... por lo menos 117 países y no cuento todas las regiones que reclaman una lengua o dialecto ...Se continúa así en este delirium tremens o volvemos a la razón?Derecho a la libre o no libre determinación (salvo Nueva Caledonia, ya que este país ha visto en el extranjero en 1988, un tratado reconocida por el gobierno y los partidos separatistas kanaques y que es legítimo "hay un referéndum en 2014), este proceso, esta espiral no puede ser reducido a una caja de Pandora. Si lo abres, no sabemos qué va a pasar, tal vez irremediable. Europa necesita estabilidad, no es ciertamente la carrera precipitada hacia el falso mito y utopía "la independencia paraíso" que resolverlo. La depresión será la misma, el desempleo seguirá siendo el mismo, la hierba no es más verde ...Es sólo una advertencia, un toque de rebato para una Europa unida encontró rápidamente un sólido proyecto político y económico. O si no, vamos a hundir por mucho tiempo.

Europese talen en nationalismen

Europa, als gevolg van de depressie, een periode van verval, ook in gebieden particularistische Europese staten. Fracties en zelfs sommige mensen maken chantage onafhankelijkheid. Dit wijst op een egoïstische, omdat mensen denken dat de taart zal zijn voor hen. Behalve dat deze potentiële nieuwe staten zullen aan hun lot overgelaten. Daarnaast heeft de EU duidelijk gemaakt dat zij moeten gelden voor toetreding tot de Unie, en als een land maakt een veto, zullen ze niet meer terug. Daarnaast heeft de EU aangedrongen op de integriteit van de Europese staten.Dit betekent, dat terugkomt op het als de weg naar Europa, is het de politieke en taalkundige ontwikkeling, in het licht van autonomie, maar het kan niet verder gaan.Te bestendigen en ontwikkelen van taal, regionale cultuur, natuurlijk. Zelfde als sommige mensen zijn particularistische groepen (Breton, Corsicaanse, ...) en zelfs naties (Schots, Welsh ...). Dit betekent niet dat we moeten afscheiden. Dit is soms wat ik zeg kameraden van Quebec (dezen zijn voor de onafhankelijkheid) , hun zaak is anders: een minderheidstaal in Noord-Amerika aan de oceaan door Engels. En toch, waarschijnlijk dat Quebecers geen onafhankelijkheid om economische redenen willen.Om een ​​idee van de omvang van de ernst en de idiotie geven als het verschijnsel is, hier reeds de lijst van niet-immigrant Europese talen, plus de Kaukasus en Turkije. De Kaukasus alleen heeft dertig taal! Zozeer zelfs, dat de Arabieren in de achtste eeuw de naam "De Berge van de Taalen".Ik zei: het is niet zo dat elke taalgroep of taalkundige-regionaal (inclusief dialecten hebben gevormd een hele provincie eeuwen) automatisch een aanvraagformulier onafhankelijkheid. De meeste het nooit zou vragen. Maar als iemand meent dat een land als Frankrijk, zelfs eenheid eentalig is en het heeft geen betrekking op de werkelijkheid van aggregatie van identiteiten en regionale bijzonderheden, is het mis. Elke provincie had zijn gebruikelijke Franse hof, bijvoorbeeld, had ze haar eigen taal, levensstijl. Sommige entiteiten werd onafhankelijk voor minder dan dat. Dit is de loop van de politieke geschiedenis die anders heeft besloten.-Albanië: Albanees, Aroemeens, Servisch, Bosnisch, Macedonisch, Gorani, Roma
-Duitsland: Duits, Deens, Fries, Sorbisch (Slavische), Nedersaksisch, plaatdütsch, Frankische, Zwabische, Beierse, Hessische, Thüringer, Brandenburg, Mecklenburg, Kölsch, Nederrijn, Limburg, Palatine, Jiddisch
-Andorra: Catalaans, Spaans, Frans, Aranees
-Oostenrijk: Duits, Sloveens, Kroatisch, Hongaars, Tiroolse (gerelateerd aan Beierse), Jiddisch
-België: Nederlands, Frans, Duits, Waals, Picard, Luxemburg, Limburg, West-Vlaams, Oost-Vlaams,Brabants, Brusselärs, Jiddisch
-Wit-Russland: Belarus, Russisch, Pools, Oekraïens, JiddischBosnië-Herzegovina: Bosnisch, Servisch, Kroatisch, Roma, Gorani
-Bulgarije: Bulgaars, Turks, Macedonisch, Romani-Cyprus: Grieks, Turks, Armeens, Arabisch
-Kroatië: Kroatisch, Servisch, Hongaars, Italiaans, Slowaaks, Ruthenian (Oekraïens vorm)
-Denemarken: Deens, Duits, Inuktitut, de Faeröer
-Spanje: Spaans (Castiliaans), Catalaans, Baskisch, Galicisch, Aranees, Asturisch Leone, Andalusische Murcia, vormen van Catalaanse en Valenciaanse baléarais, Berber (Ceuta en Melilla)
-Estland: Ests, Russisch, live (Fins-Oegrische), Oekraïens, Wit-Russisch, Fins, Jiddisch-Finland: Fins, Zweeds, Sami, Karelische
-Frankrijk: Frans, Occitaans, Baskisch, Nice, Corsica, Elzas, West-Vlaamse, Breton, Gallo, Frankisch, Arpitan, Auvergne, Limousin Rhone Occitaans, Provençaals, Catalaans, Bearn, Champagne, Picardië, Normandië, Berry, Orleans, Touraine, Anjou, Le Mans, Poitiers, Bourbonnais, Bourgogne, Franche-Comte, Lotharingen (taal van Oïl), Bonifaciaans, Jiddisch, Creoolse Guadeloupe, Martinique Creools, Guyanese Creools, Creoolse Reunion, Madagaskar, Mayotte, Tupi (Indiaanse taal) Arawak (Indiaanse taal), Tahitian, Marquesan tuamotuan, Drehu en bijna 70 Kanak talen
-Griekenland: Grieks, Turks, Bulgaars, Macedonisch, Albanees, tsakone, AroemeensHongarije: Hongaars, Duits, Romani, Jiddisch
-Ierland: Engels, Gaelic
-IJsland: IJslands-Italië: Italiaans, Sardisch, Siciliaanse, Napolitaans, Emilian, Piemontese, Venetiaanse, Romeinse, Genuezen, Lombard, Albanees, Grieks, Duits, Friulisch, Ladin, Sloveens, Frans, Arpitan
-Kosovo:Albanees, Servisch, Roma, Gorani, Macedonisch
-Letland: Lets, Russisch, live, Wit-Russisch, Oekraïens, Pools, Litouws, Jiddisch-Litouwen: Litouws, Russisch, Pools, samogétien, Wit-Russisch, Oekraïens, Karaïtische Jiddisch
-Luxemburg: Luxemburgs, Frans, Duits-Macedonië: Macedonisch, Albanees, Gorani, Roma, Bosnisch-Malta: Maltees, Engels
-Moldavië: Roemeens, Russisch, Oekraïens, Wit-Russisch, Gagauz, Jiddisch
-Montenegro: Montenegro, Servisch, Bosnisch, Albanees, Gorani, Roma
-Noorwegen: Bokmål, Nynorsk, Sami, Fins Kven
-Nederland: Nederlands, Fries, Nederlands, Zeeland, Brabant, Limburg, plaatdütsch, Jiddisch
-Polen: Pools, Kasjoebische, Silezië, Wit-Russisch, Oekraïens, Jiddisch
-Portugal: Portugees, Mirandees-Roemenië: Roemeens, Hongaars, Duits, Romani, Turks, Russisch, Jiddisch
-Verenigd Koninkrijk: Engels, Schots, Welsh, Schots Gaelic, Manx, Cornish, Norman, de Ierse, de Creoolse Bermuda, Maagdeneilanden Creools, Engels Pitcairn, Jiddisch
-Rusland (Europa en de Kaukasus zonder): Russisch, Oekraïens, Wit-Russisch, Karelische, Vepsian, yourak, zyriène, mordove, Bashkir Cheremis, Votiak, Chuvash, Tatar Kazan, Kalmuks, Ingrian, stem, zelfde, Duits, Jiddisch
-Servië: Servisch, Kroatisch, Bosnisch, Hongaars, Slowaaks, Roemeens, Bulgaars, Ruthenian
-Slowakije: Slowaaks, Hongaars, Romany, Ruthenian, Russisch, Oekraïens, Jiddisch-Slovenië: Sloveens, Hongaars, Italiaans
-Zweden: Zweeds, Fins, Sami-Zwitserland: Duits, Frans, Italiaans, Reto-Romaans, Zürich, Bern, Basel, Luzern, schaffousien, lagere Wallis, Oberwallis, Arpitan, Yenish, Lombard Ticino Jiddisch
-Tsjechische Republik: Tsjechisch, Slowaaks, Silezische Jiddisch-Oekraïne: Oekraïens, Russisch, Rutheens, Krim Tatar, Wit-Russisch, Jiddisch

En ... als er gebieden zijn particularistische wensen voor een deel van de bevolking, de onafhankelijkheid of kan vragen, wordt verkregen door het land:
-Oostenrijk: Tirol
-België: Vlaanderen
-Bosnië en Herzegovina: de Republika Srpska, Kroatië en Herzegovina
-Bulgarije: Turkse regio's nabij de Turkse grens
-Cyprus: is er al een scheiding tussen twee entiteiten ...
-Kroatië: Italiaanse regio's nabij de Italiaanse grens
-Denemarken: mogelijk zelf Groenland, Faeröer
-Spanje: Catalonië, Baskenland, Galicië, de Balearen
-Estland: Russisch-sprekende regio van Narva
-Finland: Sami regio
-Frankrijk: Corsica, Baskenland, Roussillon, Occitaans Land, Elzas, Vlaanderen, Bretagne, Guadeloupe, Martinique, Frans-Guyana, Reunion, Mayotte, Frans-Polynesië, Nieuw-Caledonië (referendum in 2014)
-Griekenland: Macedonische regio's, de regio's Bulgaars, Turkse regio's, Albanees regio's
-Hongarije: Duitstalige regio
-Italië: "Padania", Sicilië, Italiaans Tirol, Sardinië
-Kosovo: Servische noorden van Kosovo
-Litouwen: Poolse regio's nabij de Poolse grens
-Macedonië: Albanees gebied nabij de Albanese grens
-Moldavië: Gagauzië Transnistrië (de facto al)
-Sami regio
-Nederland: Friesland
-Polen: Wit-Russische regio's, Oekraïens regio's
-Portugal: Alto Trás os Montes (gebied Mirandees)
-Roemenië: Hongaars regio Transsylvanië, Transsylvanische Duitse
-Verenigd Koninkrijk: Schotland (referendum in 2014), Wales, het eiland Man, Cornwall, Montserrat, Bermuda, de Britse Maagdeneilanden, Pitcairn, hoe zit het met Noord-Ierland (katholieken wilt dat de verbinding naar Ierland, maar Protestanten willen onderhouden met het Verenigd Koninkrijk, merkte op dat de meerderheid van de protestanten zijn eigenlijk Schotse)?
-Rusland: Tatarstan, Karelia hetzelfde (met uitzondering van Tsjetsjenië en Dagestan in de Kaukasus)
-Servië: Vojvodina, Sandzak (Bosnische)-Slowakije: Hongaarse regio van Zuid--Zweden: Saami regio
-Oekraïne: Krim volledige (omdat Russisch-sprekende) ten zuidoosten van de Krim (tatarophone), Odessa region (Russisch sprekende), Oost-Oekraïne (Donets regio, Russisch sprekende)

Als we wilden ... spelen de tovenaarsleerling, in plaats van de genoemde 42 staten (45 als we voegen San Marino, Monaco en Vaticaanstad), dan gaat ... minstens 117 landen en ik reken er niet alle regio's zich beroept op een taal of dialect ...Het blijft als dit in deze delirium tremens of keren we terug naar reden?Recht op zelfbeschikking of geen zelfbeschikking (met uitzondering van Nieuw-Caledonië, omdat dit land heeft in het buitenland gezien in 1988, een verdrag door de overheid erkend en separatistische partijen kanaques en dat het legitiem is 'Er is een referendum in 2014), dit proces kan deze spiraal niet worden gereduceerd tot een doos van Pandora. Als je het opent, weten we niet wat er zal gebeuren, misschien onherstelbaar. Europa heeft behoefte aan stabiliteit, is het niet zeker de vlucht naar voren in de richting van de valse mythe en utopisch "paradijs van de onafhankelijkheid" dat zal oplossen. Depressie zal hetzelfde zijn, de werkloosheid blijft hetzelfde, het gras is niet groener ...Het is gewoon een waarschuwing, een tocsin voor een verenigd Europa snel een solide economische en politieke project. Of als niet, zullen we zinken voor lang.

Langues de l'Europe et nationalismes

NON A L'EUROPE A 120 ETATS! ARRETONS LA FUITE EN AVANT!

L'Europe , à cause de la Crise, vit un moment de repli, y compris dans les régions particularistes des Etats européens. Des groupes politiques et même une partie des gens font un chantage à l'indépendance. Cela révèle un égoïsme, car ces personnes pensent que le gâteau ne sera que pour eux. Sauf que ces potentiels nouveaux Etats devront se débrouiller tout seul. De plus l'UE a bien précisé qu'ils devraient faire une demande d'entrée dans l'Union et si un seul pays émet un véto, ils ne rentreront pas. En outre, l'Union a insisté sur l'intégrité des Etats européens.
Cela veut dire, on en revient là-dessus que la façon de faire européenne, c'est l'aménagement politique et linguistique, en clair l'autonomie, mais ça ne peut pas aller plus loin.
Vouloir perpétuer et développer une langue, une culture régionales, bien évidemment. Mêmes que certains groupes particularistes sont des peuples (breton, corse, ...) voire des nations (écossais, gallois...). Cela ne signifie pas pour autant qu'il faut faire sécession. C'est parfois ce que je me tue à dire aux camarades souverainistes québécois, leur cas est différent : une langue minoritaire en Amérique du nord face à l'ocean anglophone. Et encore, probablement que les Québécois n'en voudront jamais de l'indépendance, pour des raisons économiques.

Pour donner une idée de l'ampleur de la gravité et de l'idiotie si le phénomène prend, voici d'ores et déjà la liste des langues européennes non immigrantes, sans compter le Caucase et la Turquie. Le Caucase a lui seul compte une trentaine de langues! A tel point que les Arabes au VIII° siècle l'appelait "la Montagne des langues".

Je précise: ce n'est pas que chaque groupe linguistique ou linguistico-régional (les dialectes notamment ayant façonné toute une province pendant des siècles) va demander automatiquement une requête à l'indépendance. La plupart ne le demandera jamais. Mais si quelqu'un croit qu'un pays, même unitaire comme la France est monolingue et qu'il ne recouvre pas la réalité d'agrégation d'identités et de particularismes régionaux, il se trompe lourdement. Chaque province française avait sa coutûme judiciaire par exemple, elle avait sa langue, son mode de vie. Certaines entités sont devenues indépendantes pour moins que cela. Ce n'est que le cours de l'histoire politique qui en a décidé autrement.

-Albanie: albanais, aroumain, serbe, bosniaque, macédonien, gorani, romani
-Allemagne: allemand, danois, frison, sorabe (langue slave), bas-saxon, plaatdütsch, francique, souabe, bavarois, hessois, thuringien, brandebourgeois, mecklembourgeois, kölsch, bas-rhénan, limbourgeois, palatin, yiddish
-Andorre: catalan, espagnol, français, aranais
-Autriche: allemand, slovène, croate, hongrois, tyrolien (apparenté au bavarois), yiddish
-Belgique: néerlandais, français, allemand, wallon, picard, luxembourgeois, limbourgeois, flamand occidental, flamand oriental, brabançon, brusselär, yiddish
-Biélorussie: biélorusse, russe, polonais, ukrainien, yiddish
-Bosnie-Herzégovine: bosniaque, serbe, croate, romani, gorani
-Bulgarie: bulgare, turc, macédonien,romani
-Chypre: grec, turc, arménien, arabe
-Croatie: croate, serbe, hongrois, italien, slovaque, ruthène (forme d'ukrainien)
-Danemark: danois, allemand, inuktitut, feroïen
-Espagne: espagnol (castillan), catalan, basque, galicien, aranais, asturien-léonais, andalou-murcien, formes du catalan: valencien et baléarais, berbère (à Ceuta et Melilla)
-Estonie: estonien, russe, live (langue finno-ougrienne), ukrainien, biélorusse, finnois, yiddish
-Finlande: finnois, suédois, same, carélien
-France: français, occitan, basque, niçois, corse, alsacien, flamand occidental, breton, gallo, francique mosellan, arpitan, auvergnat, limousin, occitan rhodanien, provençal, catalan, béarnais, champenois, picard, normand, berrichon, orléanais, tourangeau, angevin, manceau,poitevin, bourbonnais, bourguignon, franc-comtois, lorrain (langue d'oïl), bonifacien, yiddish, créole guadeloupéen, créole martiniquais, créole guyanais, créole réunionnais, malgache, mahorais, tupi (langue amérindienne), arawak (langue amérindienne), tahitien, marquisien, tuamotuan, dréhu et près de 70 langues kanaques
-Grèce: grec, turc, bulgare, macédonien, albanais, tsakone, aroumain
-Hongrie: hongrois, allemand, romani, yiddish
-Irlande: anglais, gaélique
-Islande: islandais
-Italie: italien, sarde, sicilien, napolitain, émilien, piémontais, vénète, romain, génois, lombard, albanais, grec, allemand, frioulan, ladin, slovène, français, arpitan
-Kosovo: albanais, serbe, romani, gorani, macédonien
-Lettonie: letton, russe, live, biélorusse, ukrainien, polonais, lituanien, yiddish
-Lituanie: lituanien, russe, polonais, samogétien, biélorusse, ukrainien, karaïte, yiddish
-Luxembourg: luxembourgeois, français, allemand
-Macédoine: macédonien, albanais, gorani, romani, bosniaque
-Malte: maltais, anglais
-Moldavie: roumain, russe, ukrainien, biélorusse, gagaouze, yiddish
-Monténégro: monténégrin, serbe, bosniaque, albanais, gorani, romani
-Norvège: bokmal, nynorsk, same, finnois kvène
-Pays-Bas: néerlandais, frison, hollandais, zélandais, brabançon, limbourgeois, plaatdütsch, yiddish
-Pologne: polonais, kachoube, silésien, biélorusse, ukrainien, yiddish
-Portugal: portugais, mirandais
-Roumanie: roumain, hongrois, allemand, romani, turc, russe, yiddish
-Royaume-Uni: anglais, scots, gallois, gaélique écossais, manx, cornique, normand, gaélique irlandais, créole bermudien, créole des Iles Vierges, anglais des Pitcairn, yiddish
-Russie (d'Europe et sans le Caucase): russe, ukrainien, biélorusse, carélien, vepse, yourak, zyriène, mordove, bachkir, tchérémisse, votiak, tchouvache, tatar de Kazan, kalmouk, ingrien, vote, same, allemand, yiddish
-Serbie: serbe, croate, bosniaque, hongrois, slovaque, roumain, bulgare, ruthène
-Slovaquie: slovaque, hongrois, romani, ruthène, russe, ukrainien, yiddish
-Slovénie: slovène, hongrois, italien
-Suède: suédois, finnois, same
-Suisse: allemand, français, italien, romanche,zurichois, bernois, bâlois, lucernois, schaffousien, bas-valaisan, haut-valaisan, arpitan, yéniche, lombard du Tessin, yiddish
-République Tchèque: tchèque, slovaque, silésien, yiddish
-Ukraine: ukrainien, russe, ruthène, tatar de Crimée, biélorusse, yiddish

...et si on compte les régions particularistes souhaitant pour une partie de la population, l'indépendance ou pouvant la demander, on obtient, par pays:
-Autriche: Tyrol
-Belgique: Flandre
-Bosnie-Herzégovine: République serbe de Bosnie, Herzégovine croate
-Bulgarie: régions turques près de la frontière turque
-Chypre: il y a déjà une division entre deux entités...
-Croatie: régions italiennes près de la frontière italienne
-Danemark: autodétermination possible au Groënland, Feroë
-Espagne: Catalogne, Pays Basque, Galice, Baléares
-Estonie: région russophone de Narva
-Finlande: région same
-France: Corse, Pays Basque, Roussillon, Pays occitans, Alsace, Flandre, Bretagne, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie (référendum prévu en 2014)
-Grèce: régions macédoniennes, régions bulgares, régions turques, régions albanaises
-Hongrie: régions germanophones
-Italie: "Padanie", Sicile, Tyrol italien, Sardaigne
-Kosovo: nord serbe du Kosovo
-Lituanie: régions polonaises près de la frontière polonaise
-Macédoine: région albanaise près de la frontière albanaise
-Moldavie: Gagaouzie, Transnistrie (déjà fait de facto)
-Monténégro: région albanaise près de la frontière albanaise
-Norvège: région same
-Pays-Bas: Frise
-Pologne: régions biélorusses , régions ukrainiennes
-Portugal: Haut Tras Os Montes (région du mirandais)
-Roumanie: région hongroise de Transylvanie, région allemande de Transylvanie
-Royaume-Uni: Ecosse (référendum en 2014), Pays de Galles, Ile de Man, Cornouailles, Montserrat, Bermudes, Iles Vierges, Pitcairn, quid de l'Irlande du nord (les catholiques veulent le rattachement à l'Irlande, mais les protestants veulent le maintien avec le Royaume-Uni, à noter que la majorité des protestants sont en fait d'origine écossaise)?
-Russie: Tatarstan, Carélie, région same, (sans compter la Tchétchénie et le Daghestan au Caucase)
-Serbie: Voivodine, Sandjak (bosniaque)
-Slovaquie: région hongroise du sud
-Suède: région same
-Ukraine: Crimée entière (parce que russophone), sud-est de la Crimée (tatarophone), région d'Odessa (russophone), est de l'Ukraine (région de Donets, russophone)

POURQUOI JE DONNE CES LISTES FASTIDIEUSES? PARCE QUE L'ON PEUT TROUVER MILLE RAISONS DE DEVENIR INDEPENDANTS EN EUROPE ET CELA POURRAIT DONNER DE MAUVAISES RAISONS A TEL OU TEL GROUPE. ON TROUVE TOUJOURS QUE L'ON PAYE TROP D'IMPÔTS. IL NE S'AGIT PAS DE RESTREINDRE LE DROIT A DISPOSER D'EUX-MÊMES POUR LE RESTREINDRE, MAIS DE RAPPELER A LA RESPONSABILITE POLITIQUE

...si on voulait jouer aux apprentis sorciers, au lieu des 42 Etats cités (45 si on rajoute Saint-Marin, Monaco et le Vatican), on passe à ... au moins 117 Etats et je ne compte pas toutes les régions revendiquant une langue ou un dialecte particulier...
On continue comme ça dans ce delirium tremens ou on revient à la raison?
Droit à l'autodétermination ou pas de droit à l'autodétermination (sauf pour la Nouvelle-Calédonie, car ce pays d'outre-mer a vu en 1988, un traité reconnu par le gouvernement et les parties indépendantistes kanaques et il est légitime qu'il y ait référendum en 2014), ce processus, cette spirale ne se résume qu'à une boîte de Pandore. Si on l'ouvre, nous ne saurons ce qui va se passer, peut-être l'irrémédiable. L'Europe a besoin de stabilité, ce n'est certainement pas cette fuite en avant vers le mythe faux et utopique du "paradis indépendantiste" qui va le résoudre. La Crise sera la même, le chômage demeurera le même, l'herbe ne sera pas plus verte...
Il s'agit tout simplement d'une alerte, d'un tocsin pour que l'Europe unie trouve rapidement un projet économique et politique solide. Ou sinon, nous sombrerons pour longtemps.

NON A L'EUROPE A 120 ETATS! ARRETONS LA FUITE EN AVANT!